Volkswagen va bientôt offrir un moteur V6 en option sous le capot de sa camionnette Amarok, en plus du 4-cylindres qui anime déjà ce véhicule (l'Amarok n'a pas de 8-cylindres). L'ajout de ce V6 de 3 litres est digne de mention parce qu'il rend l'Amarok plus compatible avec le marché nord-américain.

Or, il est notoire que Volkswagen est tentée par le lucratif segment des « pick-ups » au Canada et aux États-Unis.

On comprend pourquoi en regardant les chiffres de ventes du mois dernier : au Canada, les ventes de « camions » sont en hausse de 16 %, les ventes de berlines, en baisse de près de 5 %. Aux États-Unis, c'est similaire.

L'Amarok de Volkswagen ferait l'affaire dans le sous-segment des camionnettes intermédiaires, contre le Chevrolet Colorado (et son jumeau GMC, le Canyon), et contre les Toyota Tacoma et Nissan Frontier.

L'Amarok est fabriqué en Allemagne, en Algérie et en Argentine et offert dans de nombreux pays d'Amérique du Sud et d'Amérique latine.

Pour l'instant, il faut aller en Argentine

Mais quand La Presse a demandé à Volkswagen si l'Amarok V6 a des chances d'arriver au Canada d'ici peu, le porte-parole canadien Thomas Tetzlaff a répondu : « Pas à moins que tu ailles le goût d'aller en chercher un en Argentine. » 

Alors ça n'est pas pour maintenant, mais la prochaine génération de l'Amarok doit être lancée avant 2020 et ne soyez pas surpris si elle est conçue pour se conformer à la réglementation nord-américaine.

Le V6 que Volks vient de mettre sous le capot est diesel, mais si ces problèmes de diesels truqués ne sont pas réglés, la compagnie allemande pourrait toujours mettre un V6 à essence.