L'usine projetée coûterait 65 millions $ à construire et pourrait fournir ses premiers litres de biodiesel dès le printemps 2010.

L'usine projetée coûterait 65 millions $ à construire et pourrait fournir ses premiers litres de biodiesel dès le printemps 2010.

Le président de la Fédération des producteurs de bovins du Québec (FPBQ), Michel Dessureault, a parlé hier de cette usine avant-gardiste devant la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire québécois, qui tient ses audiences nationales à Québec.

Le projet, «très avancé», a déjà été soumis pour approbation au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Les sous-produits d'abattage et les carcasses d'animaux morts à la ferme sont «totalement recyclables», assure M. Dessureault. Son organisation a conclu un partenariat avec une entreprise américaine, Changing World Technologies (CWT), qui convertit déjà des restes de dindes en biodiesel à Carthage, au Missouri. CWT serait prête à financer la moitié du projet. Une aide gouvernementale est également réclamée.

Par un procédé d'hydrolyse thermique qui détruit même les prions responsables de la maladie de la vache folle, les matières résiduelles des bovins se déclinent en trois sous-produits : un biocarburant (20 % du total) et deux fertilisants.