La catégorie des kei cars - aussi appelés keijidosha - comprend des voitures, des fourgonnettes et des camionnettes. Ils répondent à des standards précis.

Ces standards remontent au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que plusieurs Japonais ne pouvaient s'offrir une voiture conventionnelle, mais avaient assez d'argent pour s'acheter une moto. Afin de promouvoir la croissance de l'industrie automobile et d'offrir une solution aux petites entreprises et boutiques, les standards des kei cars ont été créés.

 

Depuis ce temps, les standards ont beaucoup évolué. Au début, le 8 juillet 1949, la longueur ne devait pas dépasser 2,8 m, la largeur, 1 m et la hauteur, 2 m. La cylindrée maximale du moteur devait être de 150 cm cubes (cc) pour un moteur à quatre temps ou de 100 cc pour un moteur à deux temps.

Depuis le 1er octobre 1998, un keijidosha peut avoir jusqu'à 3,4 m de long sur 1,48 m de large. La cylindrée maximale est passée à 660 cc. Ces normes ont subi six modifications depuis le premier véhcule de 1949. Les propriétaires de kei cars bénéficient d'assouplissements au chapitre des taxes et de l'immatriculation. Par ailleurs, au Japon, ces véhiculent arborent une plaque jaune, d'où leur appellation de yellow plate cars.

Les constructeurs Daihatsu, Honda, Mitsubishi, Smart, Subaru et Suzuki fabriquent des kei cars.

Pas de keijidosha neufs ici

Les kei cars ou les kei trucks neufs ne seraient pas admissibles à l'importation. Ils ne sont pas conformes aux normes de sécurité des véhicules automobiles du Canada (NSVAC) applicables. «La Loi sur la sécurité automobile et le Règlement sur la sécurité des véhicules automobiles exigent qu'à la date d'importation, tout véhicule importé au Canada soit conforme aux NSVAC applicables en vigueur à la date de sa fabrication. Les véhicules fabriqués pour la vente dans des pays autres que le Canada et les États-Unis ne sont pas conformes aux exigences de la Loi sur la sécurité automobile du Canada, ne peuvent pas être modifiés pour les rendre conformes et ne peuvent pas être importés au Canada», explique Maryse Durette, porte-parole de Transports Canada.

«Les seules exceptions à la règle sont les véhicules de 15 ans ou plus, tel que déterminé par le mois et l'année où l'assemblage principal du véhicule a pris fin, et les autobus fabriqués avant le 1er janvier 1971.»