Le 4 juillet à Glacier View, en Alaska, le soleil ne se couche pas. Alors les feux d'artifice, ce serait nul. À la place, pour célébrer le Jour de l'indépendance américaine, les habitants de ce coin de pays se rendent chez Arnie Hrncir au pied du glacier Matanuska pour faire un BBQ en plein air et regarder des autos s'envoler du haut de la falaise et s'écraser tout en bas.

L'idée des autos volantes lui est venue en 2005, explique l'organisateur du party, Arnie Hnrcir, au journal local, l'Alaska Dispatch News, qui a mis en ligne une vidéo tournée en partie avec un drone. «On avait une auto perte totale après une collision avec un orignal. On ne pouvait pas la conduire sur la route, alors quelle meilleure façon de s'en débarrasser qu'au party du 4 juillet ?», a dit M. Hrncir (oui, c'est comme ça que ça s'épelle, cinq consonnes, une seule voyelle).

La technique pour faire accélérer les autos et les faire décoller sur une rampe s'est raffinée avec le temps, tout comme la sécurité. Maintenant, ils positionnent des bulldozers à des endroits stratégiques en haut de la falaise pour ne pas que les autos partent dans la mauvaise direction.

«C'est toujours la gravité qui gagne»

Il dit qu'ils ont beau les lancer le plus haut possible dans les airs, «c'est toujours la gravité qui gagne».

Cette année, Hrncir a lancé non pas une, mais trois autos dans le vide (une quatrième a dévié et s'est écrabouillée sur la pelle d'une bulldozer). Il dit que la troisième, un Nissan Pathfinder d'au moins 20 ans, a atteint la vitesse de 55 milles à l'heure (90 km/h) et parcouru 100 verges (à peu près 100 m) dans les airs. «C'est un record!», affirme Hrncir.

Au fait. Hrncir dit que lui et ses amis ramassent tous les débris en bas de la falaise après que l'averse de vieilles minounes soit terminée, après le party.

Au pays de Sarah Palin, cette façon de célébrer l'indépendance a l'air de plaire. Arnie Hrncir dit que 550 personnes --un autre record-- sont venues à son party-BBQ-démolition, à qui il a servi 500 livres de porc de boeuf et de poulet. 

Comment ne pas aimer ce pays ?

Source : Alaska Dispatch News