Vous rentrez dans la neige ce soir ? Le segment des véhicules de luxe a pavé la voie aux rouages intégraux il y a quelques années. Voici quelques exemples.

Acura TLX

Croisement entre la TSX et la TL, la TLX remporte un franc succès sur le marché en raison de son homogénéité, de son habitabilité et de son prix. La version à moteur quatre cylindres ne peut bénéficier pour l'heure d'un rouage à quatre roues motrices, seulement les déclinaisons à moteur V6. La filiale de luxe de Honda va vraisemblablement corriger cette situation d'ici les prochains mois. En effet, si l'on prête foi à la rumeur, la TLX étrennera un moteur quatre cylindres suralimenté qui permettra, cette fois, de lui greffer un rouage à quatre roues motrices.

Alfa Romeo Giulia

La Giulia QV occupe toute la place sous les projecteurs, mais Alfa Romeo compte surtout sur les versions « plus modestes » pour faire le plein de nouveaux clients et atteindre ses objectifs de ventes. Pour ce faire, la marque milanaise ne manque pas une occasion de rappeler que sa berline bénéficie, comme ses rivales, d'un rouage intégral. Baptisé Q4, ce dispositif est en mesure de relayer jusqu'à 60 % du couple aux roues (la Giulia est une propulsion à l'origine). Cette Giulia TI s'anime d'un moteur quatre cylindres 2 L suralimenté de 276 ch, lequel épouse de série une boîte automatique à 8 rapports.

Audi A4

Complètement renouvelée le printemps dernier, la berline A4 adopte une toute nouvelle architecture technique, mais aussi un tout nouveau rouage à quatre roues motrices qui fera progressivement son entrée sur les modèles vendus au pays. De permanent, le système Quattro d'Audi bascule vers un rouage à prise temporaire, plus léger, mais tout aussi efficace, dans le but de réduire les consommations. La déclinaison A4 Allroad est la première à en bénéficier cet automne. Outre ces transformations, l'A4 ajoute cette année à son catalogue une mécanique turbodiesel.

BMW Série 3

La marque bavaroise « colle » un rouage à traction intégrale à l'ensemble de sa Série 3. Sa présence n'altère en rien le comportement très typé de cette auto qui, malgré l'embourgeoisement dont elle fait l'objet depuis quelques refontes, demeure la référence de son segment en matière de comportement routier. Mais la Série 3 n'est pas seulement très agréable à conduire, elle est aussi très racée et ce, peu importe la mécanique retenue. Naturellement, le moteur six cylindres en ligne demeure le choix le plus intéressant, tant cette mécanique est onctueuse et vive à grimper dans les tours.

Cadillac ATS

L'ATS de Cadillac n'a pas connu le succès qu'elle méritait. Dommage. Son architecture est l'une des plus sophistiquées avec une répartition équilibrée de ses masses et l'utilisation de matériaux légers pour contenir son poids. Dynamiquement parlant, cette auto n'a absolument rien à envier à des concurrentes parfois plus coûteuses ou encore ornées d'un blason prestigieux. Hélas, ses lignes tranchées à la serpe, ses places arrière étriquées et des mécaniques pas toujours très raffinées ont eu l'effet d'une douche froide auprès de nombreux consommateurs.

Jaguar XE

Après l'échec de la X-type au début des années 2000, Jaguar a pris tout son temps avant d'inscrire un nouveau modèle d'entrée de gamme à son catalogue. Cette fois, la marque britannique est partie d'une feuille blanche (la X-type dérivée d'une Ford Mondeo) et a adapté une architecture 100 % Jaguar à laquelle se boulonne aisément un rouage à quatre roues motrices. Celui-ci est offert de série sur les XE vendues au Canada. À l'acheteur de faire un choix entre une mécanique essence suralimentée par compresseur (3 L) ou un turbodiesel, une première en Amérique du Nord pour la marque anglaise.

Infiniti Q50

L'Infiniti Q50 a fait l'objet d'une refonte bien sentie au cours de la dernière année.

De nouvelles mécaniques ont eu pour effet de donner à cette berline un coup de jeune bénéfique. Soucieuse de ratisser le plus large possible, Infiniti propose un rouage intégral, même sur sa déclinaison d'entrée de gamme.

Un luxe que certaines concurrentes n'offrent pas, invitant plutôt l'acheteur à opter pour des versions plus coûteuses et animées d'une mécanique de plus forte cylindrée pour bénéficier de cette aide à la conduite.

Lexus IS

Cette seconde génération de l'IS est nettement plus aboutie que la précédente. Plus rigide, plus agréable à conduire et surtout dotée d'un rouage à quatre roues motrices plus prompt à se mettre en action. Cela la rend plus sûre et donne plus de confiance au volant. Malheureusement, ce dispositif n'est offert que sur les versions six cylindres (plus chères), ce qui a pour effet de limiter sa diffusion.

Mercedes-Benz Classe C

Mercedes ne cesse d'améliorer et de bonifier la Classe C. D'ailleurs, une version familiale dotée d'un rouage 4Matic est attendue au cours de la prochaine année. Sa venue permettra à Mercedes de batailler sur les mêmes fronts que ses rivales de Munich (BMW) et d'Ingolstadt (Audi). Outre, la familiale, on retrouve également une berline, un coupé et un cabriolet au sein de cette gamme.

Volvo S60

La S60 se dirige lentement, mais sûrement vers la retraite, mais cette berline a le mérite d'avoir atteint un stade de mise au point difficile à surpasser. Sa remplaçante, attendue d'ici deux ans, étrennera une architecture similaire à celle que l'on retrouve sur les récentes XC90, S60 et V90. D'ici là, dans sa forme actuelle, la S60 a encore beaucoup à offrir à commencer par une mécanique quatre cylindres 2 L à la fois énergique et frugale.