Pierre Brassard adore les voitures. Il aime en parler, les découvrir, les essayer et il fantasme même sur certains modèles.

Il avoue qu'il craque pour les voitures européennes. « Je conduis une BMW 328 Touring et je m'invente une vie familiale ! Quand je suis en voyage, j'adore observer les différentes autos ! », lance le comédien et animateur de l'émission Parasol et gobelets, qui pourrait passer ses journées chez les concessionnaires à tester des voitures !

Ma pire voiture

« Mon Alfa Romeo décapotable ! J'en rêvais, tout comme de la Mazda Miata que ma comptable me refusait, alors je me suis payé un trip avec mon Alfa Romeo. En 1995, j'ai parlé à la reine Élisabeth II et je me suis dit : "Frimons un peu", et j'ai acheté cette petite voiture ! Ça n'a duré qu'un an... Je suis allé dans les Cantons-de-l'Est, la voiture s'est mise à branler de tous les côtés, j'ai découvert qu'il y avait une roue plus grande que l'autre, que le toit était déchiré, les boutons électriques ne marchaient plus... J'ai fait Montréal-Val-d'Or avec ma tante Cécile, qui avait 75 ans à l'époque, on est arrivés en Abitibi et j'ai dû faire réaligner la voiture. On a eu du fun, mais c'était un paquet de troubles. Un an plus tard, je m'en suis débarrassé. »

La voiture qui a marqué mon enfance

« À Val-d'Or, mon père a eu une Citroën DS à suspension hydropneumatique. Quelle voiture incroyable et révolutionnaire ! C'était l'attraction. Lorsqu'il tournait le volant, les phares tournaient aussi en même temps ! La Citroën DS pouvait s'élever en fonction de la route où on était, c'était une innovation à l'époque. Cette voiture ressemblait à une bouilloire ! Elle a été la voiture officielle des présidents de la République et notamment du général de Gaulle. Ça a marqué l'enfant que j'étais. Je me souviens que nous étions les trois enfants sur la très spacieuse banquette arrière et moi, le petit dernier, j'étais assis au milieu, entre mon frère et ma soeur. Cette auto me fait penser à des films français d'époque, ceux de Louis de Funès et de Jacques Tati. »

Ma première voiture

« J'ai eu une Chevrolet Citation, une voiture qui n'avait aucun sex-appeal mais qui était très pratique. J'étais content de l'avoir. Mon père me l'avait trouvée, car j'étudiais au cégep de Jonquière et j'en avais besoin pour me déplacer. Je faisais Val-d'Or-Chibougamau-Alma, je me suis rendu jusqu'au Saguenay lors d'une tempête de neige. Mon goût du luxe n'était pas encore très développé à cette époque ! Après la Chevrolet, j'ai eu une petite Mustang d'entrée de gamme, puis une Honda Accord deux portes qui n'était pas tuable, ensuite une Volkswagen Passat, suivie d'une Audi et finalement d'une BMW. Quel beau parcours de vie ! »

La voiture de mes rêves

« C'est une vieille Mercedes berline, quatre portes, des années 80. C'est très rétro, l'allure est très vintage, élégante et raffinée. J'en ai même déjà photographié une qui était à vendre dans la rue récemment. J'aime l'intérieur crème, le gros volant, le côté durable, le style carré de la voiture, alors si jamais quelqu'un en a une à vendre... bon, il faudrait que je l'entrepose l'hiver. La voiture de mes rêves, il faut que je sois capable de me l'offrir, ça ne doit pas être une voiture inaccessible. »