Le président américain Donald Trump se rendra mercredi à Detroit pour rencontrer des dirigeants et des ouvriers du secteur automobile avec la volonté affichée d'encourager la déréglementation, l'un des grands axes de sa politique.

«Mercredi, le président se rendra à Detroit pour un déplacement centré sur les créations d'emplois et l'industrie automobile», a annoncé lundi son porte-parole Sean Spicer.

Réduction de normes anti-pollution ?

Selon plusieurs médias américains, le nouveau président républicain pourrait profiter de ce déplacement pour annoncer un réexamen des normes de consommation et d'émissions des véhicules mises en place par son prédécesseur démocrate Barack Obama.

Parti en guerre contre les délocalisations, M. Trump s'en est pris à plusieurs reprises aux grands noms de l'automobile mondiale, visant en particulier General Motors, Ford ou encore Toyota.

Chantre du «made in America», il s'est en particulier engagé à renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), qui lie les États-Unis, le Canada et le Mexique. Ce traité prévoit que si au moins 65% des pièces d'un véhicule sont d'origine nord-américaine (États-Unis, Canada et Mexique), celui-ci peut être vendu sur le territoire américain sans aucune taxe d'importation