Jean Pascal aime les voitures et les journalistes le savent : la plupart de mes entrevues avec lui au fil du temps ont eu lieu alors que le boxeur se trouvait derrière le volant, Bluetooth à l'oreille.

Cette fois-ci ne fait pas exception, alors que l'ancien champion du monde nous parle de sa relation avec les voitures (et de la fois où il a eu un accident avec celle d'un ami, l'ancien boxeur Antonin Décarie).

LA VOITURE QUI A MARQUÉ MON ENFANCE

« Dans la famille, on avait une voiture bien normale de la classe moyenne. C'était une Chevrolet Corsica noire. On habitait à Saint-François, à Laval. C'était loin d'être une voiture de luxe.

MA PREMIÈRE VOITURE

« À l'adolescence, je tripais sur la voiture du père de mon ami. Il conduisait une Maxima de Nissan. Dans les années 90, pour moi, c'était une grosse voiture, pour les gens avec plus de moyens. Alors quand est venu le temps de m'acheter ma première voiture, j'ai acheté une Maxima blanche. C'était en 2002. Je l'ai gardée deux ans, puis après, dès le début de ma carrière, j'ai été commandité par HGrégoire. Alors je suis passé d'une Nissan à une BMW. Après, il y a eu des Porsche Cayenne, des Range Rover... J'ai été pas mal chanceux. »

MA PIRE VOITURE

« Avant que j'aie ma Maxima, quand j'étais ado et encore dans l'équipe nationale, j'avais emprunté la voiture d'Antonin Décarie. C'était une Isuzu Impulse. C'était en novembre et elle avait des pneus d'été. Il avait neigé. J'étais rentré dans un poteau avec l'auto d'Antonin, dans un stop ! J'avais dû la faire réparer et toutes mes petites économies de boxeur amateur y étaient passées... »

LA VOITURE DE MES RÊVES

« Quand j'étais jeune, j'ai toujours rêvé d'avoir une Lamborghini. J'aimais la forme futuriste, aérodynamique.

Je me disais qu'un jour, j'allais en avoir une. J'ai réalisé mon rêve en partie. Je ne m'en suis jamais acheté une. J'aurais pu. Mais en vieillissant, on acquiert de la sagesse. Ça ne vaut pas vraiment la peine de m'acheter une voiture à ce prix. Mais j'en ai eu une pendant un bout, que j'ai louée. Économiquement, c'était plus intelligent de faire ça. Et pour dire la vérité, la première fois que j'ai pris le volant d'une Lamborghini, j'ai trouvé la conduite trop robuste, trop carrée. Ma voiture préférée, c'est la Mercedes S63. Je préfère la conduite plus smooth, plus relax, plus détente. C'est plus mon genre. »