Uber admet avoir utilisé un outil technologique pour masquer des données de la compagnie lorsque ses bureaux ont été perquisitionnés à Montréal et dans d'autres villes hors des États-Unis.
Une porte-parole d'Uber a confirmé que cet outil -qui n'est plus utilisé- servait à verrouiller les ordinateurs et les téléphones intelligents et changer leurs mots de passe et, ce, à partir du siège social de la compagnie à San Francisco.
Cette admission survient après que l'agence de presse Bloomberg eut rapporté, jeudi, que Uber s'était servi de logiciel à distance du printemps 2015 à la fin de 2016 dans plusieurs villes, dont Montréal, Paris, Hong Kong, Bruxelles et Amsterdam.
Le 14 mai 2015, Revenu-Québec avait perquistionné les bureaux montréalais d'Uber, à la recherche de données concernant la TPS et de TVQ non facturées par l'entreprise ni par ses chauffeurs auprès de la clientèle.