Quelques jours à peine après la présentation de sa sous-compacte électrique i3, BMW a dressé la table pour le lancement de son deuxième modèle issu du programme i. L'i8, celle-là résolument centrée sur un mandat sportif, va faire sa première apparition en livrée de série à Francfort, en Allemagne, en septembre.

L'i8 deviendra le porte-étendard de la division électrique du constructeur bavarois dont les premiers efforts de conception datent de 2007. Contrairement à l'i3, sa petite soeur qui tentera d'amadouer le conducteur citadin avec ses dimensions réduites, l'i8 tâchera de concilier sport et conscience écologique.

Loin d'être la seule à s'attaquer à ces deux pôles a priori incompatibles, l'i8 prend cependant son rôle particulièrement à coeur. Son trois-cylindres de 1,5 litre turbocompressé, son seul élément mécanique à combustion, n'a rien de séduisant dans sa forme, mais a le mérite de produire 231 chevaux sans l'aide de quoi que ce soit. Installé sur le train arrière, il est également soutenu par un moteur électrique indépendant de 131 chevaux qui entraîne les roues avant. Elle table donc un système de transmission intégrale pour bien transmettre le couple au sol. Le tout est coordonné par une transmission automatique à six rapports.

Avec un poids se situant sous les 1490 kg et qui est parfaitement réparti entre l'avant et l'arrière, la bagnole a certainement du souffle. BMW affirme qu'elle peut atteindre les 100 km/h du départ arrêté en 4,5 secondes, une donnée qui la met au coude-à-coude avec la Porsche 911 Carrera S. Ce coupé 2+2 se targue également de pouvoir rouler pendant 35 km en mode 100% électrique et ne consommer en moyenne que 2,5 litres par 100 km en cycle (optimiste) européen pour une autonomie totale de 500 km.

Un tour de force technique qui démontre que cette race de voitures est tout sauf en fin de vie. Il démontre aussi l'importance de ces voitures autant du point de vue de l'image de marque que du développement technique.