Le profil ADN de la Série 4 Cabriolet ne correspond pas tout à fait à celui que l'on associe à une BMW. En revanche, celui de la Série 2 Cabriolet, lui, ne fait aucun doute. Il s'agit bien d'une BMW pur jus et qui nous rappelle l'époque où la marque de Munich se bombait le torse - avec raison - en disant produire The Ultimate Driving Machine (traduction libre: l'ultime machine à rouler).

Les nostalgiques ne manqueront pas de relever la présence de la Série 2, sans doute la dernière «vraie» BMW. Habillée d'une carrosserie compacte, cette auto procure beaucoup de plaisir sur des routes sinueuses en raison du très bon équilibre de son châssis, sur lequel les masses ont été idéalement réparties. Même si la direction à assistance électrique offre encore un ressenti un brin artificiel, la Série 2 enroule délicieusement les virages et se révèle extrêmement amusante à piloter. Surtout si on a eu le bon goût (et les moyens financiers) de cocher les options performances qui raffermissent, sans vraiment nuire au confort, les éléments suspenseurs et abaissent l'assiette du véhicule de quelques millimètres.

Outre son talent à régler finement un châssis, BMW sait aussi faire des moteurs. Sous le capot, un choix de deux motorisations (quatre e six cylindres) est proposé aux amateurs. Il s'agit de deux versions suralimentées. Les deux représentent de bons choix, mais l'exquise souplesse du six-cylindres en fait la mécanique de prédilection. Toute la gamme hérite d'une très agréable boîte de vitesses à six rapports de série. L'acheteur peut la substituer à une semi-automatique à huit rapports au rendement nettement plus efficace pour réduire la consommation à la pompe et atténuer la faible autonomie de ce véhicule auquel on a greffé un tout petit réservoir d'essence.

En dépit des proportions retravaillées de ce modèle d'entrée de gamme, l'espace aux places arrière demeure compté. Par rapport à la Série 1 qu'elle remplace, la Série 2 avance une présentation intérieure plus léchée, des revêtements de meilleure qualité et des accostages plus précis. Et le toit, maintenant. Dotée d'une assistance électrique qui permet de l'ouvrir et de le fermer en 20 secondes, cette capote offre grâce à un nouveau procédé une insonorisation supérieure à la précédente. En effet, selon BMW, une réduction de 5 dB à l'avant et de 7 dB à l'arrière a été enregistrée dans le cadre des tests de validation. Et pour ajouter au bonheur, deux sacs de golf peuvent maintenant voyager dans la soute...

ON AIME

> Comportement sportif

> Six-cylindres véloce et musical

> Niveau sonore abaissé sous la toile

ON AIME moins

> Liste coûteuse d'options

> Suspension ferme

> Direction légèrement engourdie