Le constructeur bavarois BMW a présenté, la semaine dernière, sa création qui personnifie probablement de manière la plus fidèle l'essence de sa division M. La nouvelle M2 actualise la recette de l'évanescente 1 M, un coupé qui n'a été produit qu'une année, en 2011.

On retrouve par conséquent une mécanique de configuration traditionnelle pour BMW à l'avant de cette M2, un six-cylindres en ligne de 3 L. Le constructeur a choisi une architecture à un turbocompresseur, par opposition au modèle précédent qui bénéficiait de deux turbos. La puissance obtenue est toutefois revue à la hausse à 365 ch, une trentaine de chevaux de plus. Autre modification majeure à l'offre: en plus de la manuelle, cette M2 pourra être commandée à l'aide d'une boîte robotisée à double embrayage (7 rapports), alors que la 1 M n'était offerte qu'avec une pédale de débrayage.

L'augmentation de la puissance jointe à cette nouvelle transmission permet de réaliser le 0-100 km/h à 4,3 secondes (4,5 secondes avec la boîte manuelle de série). Cela place la M2 dangereusement près des M3/M4, qui font la même tâche en 4,1 secondes. Pour le moment, on ne peut toutefois chiffrer la différence de poids entre cette M2 et la M4 (version coupé de la M3).

Tout comme pour la 1 M, les éléments suspenseurs de la M2 ont été construits en empruntant de nombreuses pièces aux M3/M4. Les freins ont aussi été grossis pour assurer une résistance et une puissance accrues avec des disques de 15 po à l'avant et 14,5 po à l'arrière.

Cette version pour puristes de la Série 2 sera mise sur le marché au printemps à un prix qui sera communiqué ultérieurement. Si la réception de la part des aficionados est semblable à celle de la 1 M, ce modèle pourrait se faire une place parmi les voitures les plus recherchées de l'histoire récente de la marque à l'hélice.