Les constructeurs automobiles américains ont annoncé mercredi des ventes en forte hausse aux États-Unis le mois dernier, notamment à cause d'une demande de véhicules dont les achats avaient été repoussés, mais le japonais Toyota a marqué le pas.

Le numéro un américain General Motors (GM) affiche une hausse de 11% de ses ventes à 237 646 unités.

«Les conditions d'achats de voitures sont bonnes et vont continuer à voir émerger de la demande provenant d'achats de voitures qui avaient été repoussés à plus tard», a commenté Kurt McNeil, vice-président des ventes aux États-Unis.

«Nous sommes très optimistes parce que la part de marché de GM continue à grossir, l'économie continue d'aller de l'avant et d'importants lancements de voitures et véhicules lourds sont en train de prendre place», a-t-il ajouté.

Ford a généré la plus forte hausse des «Big Three» de Detroit, avec un bond de 18% de ses ventes en avril à 212 584 unités.

«Nous travaillons plus dur que jamais pour être en mesure de répondre à la demande record pour nos toutes nouvelles Fusion et Escape plus économes en carburant, avec une croissance des ventes particulièrement forte sur les côtes» est et ouest des États-Unis, a commenté Ken Czubay, l'un des responsables des ventes aux États-Unis.

Il a souligné que les ventes de camionnettes de Série-F continuaient «à gagner de l'élan, au moment où les secteurs du logement et de la construction rebondissent».

Enfin, la marque de luxe en perte de vitesse Lincoln voit enfin ses ventes repartir à la hausse avec un bond de 21% en avril: la nouvelle berline MKZ a atteint un record avec 4012 unités écoulées le mois dernier, passant les 4000 unités mensuelles pour la première fois.

«La MKZ, après un départ difficile, prend enfin de l'élan. Il est important de noter que la voiture trouve un écho chez les acheteurs jeunes et riches et marche bien sur les marchés où Lincoln n'était pas un acteur traditionnel, en particulier en Californie», a noté Michelle Krebs, analyste du site spécialisé Edmunds.com.

Le numéro un mondial et troisième constructeur du marché américain, Toyota, a pour sa part publié des ventes en baisse de 1,1% à 176 160 unités en avril, soulignant cependant que la demande des particuliers avait continué d'augmenter.

Enfin, Chrysler, filiale de l'italien Fiat, a annoncé des ventes en hausse de 11% aux États-Unis le mois dernier, à 156 698 unités, soit son meilleur mois d'avril en six ans.

Les ventes de Jeep, Dodge, Fiat et surtout Ram ont affiché des progressions sur un an le mois dernier, mais la marque éponyme Chrysler a vu les siennes reculer.

«Les meilleures ventes de Chrysler en six ans ont permis de maintenir notre bonne dynamique et d'afficher notre 37e mois consécutif de ventes mensuelles en rythme annuel», a commenté Reid Bigland, directeur des ventes aux États-Unis.

La marque Ram (véhicules lourds, gros 4x4 et camionnettes) a vu ses ventes bondir de 49% sur un an. À l'inverse les ventes de Chrysler ont reculé de 13%.