Aux amateurs moins fortunés de voitures tapageuses, Dodge propose des variantes plus musclées de la Dart au Salon international de l'auto de Montréal. Celles-ci, au nombre de trois, sont inscrites à l'intérieur d'un groupe d'options appelé Scat Pack. Ce clin d'oeil appuyé aux tuners de tous pays, une confrérie en voie d'expansion, causera peut-être son petit effet, surtout si le comportement routier de ce trio de Dart est, comme promis, à la hauteur. Sans doute, puisque cette compacte dérive de l'architecture de l'Alfa Romeo.

Dodge muscle la Dart

Aux amateurs moins fortunés de voitures tapageuses, Dodge propose des variantes plus musclées de la Dart au Salon international de l'auto de Montréal. Celles-ci, au nombre de trois, sont inscrites à l'intérieur d'un groupe d'options appelé Scat Pack. Ce clin d'oeil appuyé aux tuners de tous pays, une confrérie en voie d'expansion, causera peut-être son petit effet, surtout si le comportement routier de ce trio de Dart est, comme promis, à la hauteur. Sans doute, puisque cette compacte dérive de l'architecture de l'Alfa Romeo.

Revenons sur ces groupes en précisant qu'ils sont uniquement offerts aux acheteurs de la version GT. Celle-ci s'anime d'un moteur quatre cylindres 2,4 litres (184 chevaux) couplé à une boîte manuelle à six rapports. Voilà pour la base. En optant pour le Scat Pack 1, cette Dart bénéficie de certaines pièces tirées du catalogue Mopar parmi lesquelles on trouve notamment des plaquettes de frein haute performance et un mécanisme visant à réduire la course du levier de vitesse. Le second niveau du Scat Pack reprend tout cela, mais y ajoute une gestion plus énergique du moteur et un échappement plus libre. Et puis, il y a le troisième niveau, le plus intéressant de tous puisqu'il comporte en prime des composantes de frein surdimensionnées (étriers, disques et circuit) et une suspension ajustable.

Visuellement, ces «méchantes» Dart ne passent pas inaperçues. Le capot comporte deux entrées fonctionnelles, des bas de caisse évasés, un diffuseur arrière surmonté d'un aileron sur le couvercle du coffre. Quant aux transformations apportées à l'intérieur, elles sont plus subtiles.

Jeep, le retour d'une icône

Sa commercialisation a débuté il y a quelques semaines à peine, mais plusieurs visiteurs ne manqueront pas de vouloir détailler ce Cherokee bien au chaud, une nouveauté révélée pour la première fois dans un salon automobile canadien.

Après une éclipse de plus de 10 ans, le Cherokee reprend du service dans une catégorie où on ne l'attendait pas: les multisegments compacts. Pour se démarquer dans ce créneau hautement compétitif, le Cherokee doit naturellement tirer profit de son nom, mais aussi de son design et de la liste de ses variantes.

Le dessin de sa carrosserie ne manquera pas de susciter bien des commentaires. On aime ou on n'aime pas le traitement de la calandre et ses phares qui s'allongent sur les ailes.

Au-delà du style, ce «camion» dont l'architecture dérive étroitement de celle d'une auto (en l'occurrence la Dart) entend se signaler par ses choix mécaniques. En effet, ce Jeep est l'un des rares véhicules de sa catégorie à proposer un moteur V6 inédit. Enfin presque. En effet, ce 3,2-litres dérive étroitement du 3,6-litres que l'on retrouve sur pratiquement l'ensemble des produits du groupe. Montée en position transversale, cette mécanique développe 271 chevaux et, plus important encore, permet de tracter une charge de quelque 2000 kg, un record dans la catégorie. L'accessibilité à un V6 éveille la convoitise, mais la direction de Jeep estime que l'acheteur se satisfera du quatre-cylindres 2,4 litres offert en première monte.

Photo fournie par Chrysler

Le nouveau Jeep Cherokee