La California a toujours été un modèle en marge dans la gamme Ferrari. D'abord née en 1957 expressément pour le marché américain, elle a été réintroduite en 2008 en incorporant plusieurs premières. Premier cabriolet Ferrari à toit rigide, elle inaugurait aussi une architecture motrice inédite pour le constructeur de Maranello; un V8 en position centrale avant. Ce V8 introduisait l'injection directe, un autre élément jamais vu jusque-là chez Ferrari.

La California fait l'objet cette année d'une première refonte depuis son retour. Elle orchestre par le fait même le retour du turbocompresseur chez Ferrari, 26 ans après le dévoilement de la sublime F40, la dernière oeuvre à moteur turbo.

La California misera désormais sur un moteur biturbo, un V8 de surcroît, produisant 560 ch., un gain très appréciable de 70 ch. en comparaison à l'ancien huit-cylindres atmosphérique.

Malgré son poids de 1625 kg à sec, la California T - c'est son nouveau nom - se fait littéralement catapulter à 100 km en 3,6 secondes, un temps aussi attribuable à la grande réserve de couple (557 lb-pi) du moteur de 3,8 L. Aucun mot sur sa boîte de vitesse, cependant.

Une nouvelle robe

Bien qu'une Ferrari prenne d'abord vie par l'émotion transmise par sa mécanique, elle doit aussi incarner une certaine grâce pour mériter l'emblème du cheval cabré. Déjà belle, la California devient maintenant une véritable sculpture qui témoigne de l'extraordinaire maîtrise du centre de design de Ferrari et du carrossier de Pininfarina.

Les phares minces et effilés, signature des derniers modèles Ferrari, se conjuguent à l'avant avec la calandre à trois tiges horizontales, un clin d'oeil au passé, à la première 250 California. Que dire de l'arrière? Très simple avec ses doubles feux ronds, mais si efficace.

La California T trônera au stand du constructeur Ferrari au prochain salon de Genève, la première semaine de mars.

Photo fournie par Ferrari