La marque italienne Ferrari a récemment déposé un brevet concernant une nouvelle forme de turbocompresseur dont l'espace technique est aussi ingénieux qu'inédit.

Sur un turbocompresseur conventionnel, la partie actionnée par les gaz d'échappement (la turbine) et celle qui comprime l'air (le compresseur) sont liées pour augmenter la pression d'air envoyé aux cylindres.

La solution de Ferrari consiste à séparer ces deux éléments. La turbine fonctionne toujours de la même manière, à savoir en étant actionnée par les gaz d'échappement, mais elle alimente un générateur qui lui envoie l'électricité à une batterie. Cette électricité peut autant servir à alimenter un moteur électrique secondant le moteur thermique qu'un compresseur indépendant actionné par un moteur électrique.

Résultat : pas de délai de réponse, un son plus défini du moteur à essence et moins de consommation de carburant.

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