Le dévoilement du 500X au salon de Los Angeles est loin d'être une surprise. Après tout, le modèle avait déjà été annoncé il y a deux ans lors d'une conférence de presse à Turin. Ce qu'il y a de réellement nouveau dans le feuilleton, c'est plutôt le portrait de la version à laquelle nous aurons droit l'année prochaine.

Depuis le retour de la marque au Canada à la fin de 2010, le 500X est probablement la création de Fiat ayant le plus grand potentiel de popularité. Mandaté pour faire le pont entre la 500 et la 500L, le nouveau multisegment sous-compact s'inscrit dans un segment qui a le vent en poupe. Plusieurs constructeurs s'y intéressent, dont Honda qui sera bientôt représenté par le nouveau HR-V.

Malgré les apparences, le 500X est aussi long que le 500L. Il est également plus bas et plus large, ce qui donne un air plus trapu au multisegment. Le 500X offrira également légèrement moins d'espace de chargement, 525 L contre 603 L pour le 500L.

Pour sa facette mécanique, Fiat n'étonne guère en choisissant deux moteurs déjà utilisés par la grande famille FCA dans quelques modèles. Le quatre-cylindres turbo de 1,4 L MultiAir (160 ch) fera partie de l'équipement de série avec comme seule transmission une manuelle à 6 rapports. Le quatre-cylindres atmosphérique Tigershark de 2,4 L s'avance en option avec exclusivement une boîte automatique à 9 rapports.

Tablant sur une architecture motrice à traction, le 500X pourra également être commandé avec une transmission intégrale, une option uniquement offerte avec le moteur de 2,4 L. À l'instar de plusieurs systèmes modernes, il peut découpler le train arrière afin de diminuer la résistance mécanique et, du coup, améliorer la consommation d'essence.

Le 500X sera construit aux côtés du Jeep Renegade à l'usine d'assemblage de Melfi, dans le sud de l'Italie. Il sera commercialisé au Canada durant la première moitié de 2015 comme modèle 2016.

Photo fournie par Fiat