La neige a fondu et le beau temps ne se fera pas attendre bien longtemps. C'est la saison idéale pour partir à l'aventure et profiter des milliers de kilomètres de routes que le Québec nous offre. D'ici la fin de la semaine, nous vous présenterons quelques modèles pour se faire dorer au soleil derrière le volant.

Il est encore trop tôt pour dire si, au pays, la 124 Spider sera un succès ou pas. Dévoilée alors que la saison estivale tirait à sa fin, la petite italienne n'a nullement inquiété les ventes de la MX-5 de Mazda dont elle dérive très étroitement.

D'ailleurs, ces deux modèles partagent la même chaîne d'assemblage à Hiroshima, au Japon.

En dépit du lien très étroit qui les unit, ces deux modèles procurent une expérience différente. À commencer par les performances.

La Fiat 124 Spider lors du 87e Salon de l'auto de Genève en mars dernier. Photo: Reuters

Expériences de conduite différentes

En effet, la 124 Spider adopte une mécanique italienne et non japonaise. Son moteur quatre cylindres de 1,4 L turbocompressé d'origine Fiat veille ici à la propulser. Utilisée à bien des sauces (on la retrouve sur pratiquement l'ensemble des produits de la marque), cette mécanique n'a pour ainsi dire profité d'aucune transformation ou évolution avant de rejoindre son nouvel environnement châssis. Ah si, une faible augmentation de la pression du turbocompresseur.

Même si cette Fiat use de la magie de la suralimentation, ses performances ne la catapultent pas devant la MX-5 pour autant. L'explication tient en partie au poids légèrement plus élevé de l'italienne, mais plus particulièrement au temps de réponse plutôt long du turbocompresseur d'une part, et de la plage d'utilisation plutôt réduite de ce moteur d'autre part. En effet, ce moteur donne le meilleur de lui-même entre 2500 et 5500 tours/minute. Ce n'est qu'une fois la plage d'utilisation optimale atteinte et apprivoisée que la Fiat paraît plus à son aise.

Plus lourde et plus longue que la MX-5, la Fiat apparaît moins agile, moins vive que la MX-5. En revanche, sur une route plus ouverte, la 124 Spider apparaît plus confortable (mieux insonorisée aussi), plus stable encore que sa génitrice japonaise. Les différences sont subtiles, mais appréciables. À vous de choisir !