Le constructeur automobile américain Ford rappelle près de 1,4 million de véhicules en Amérique du Nord, affectés en majorité par des problèmes de direction assistée, a indiqué jeudi une porte-parole.

La plus grosse partie concerne 915 216 véhicules utilitaires sportifs (VUS) Ford Escape et Mercury Mariner sur lesquels un capteur lié à la colonne de direction est potentiellement défectueux.

Cela peut empêcher le bon fonctionnement de la direction assistée et présenter «un risque accru d'accident», a indiqué cette porte-parole, Kelli Felker, dans un courriel à l'AFP.

Les véhicules concernés ont été fabriqués entre août 2006 et septembre 2010 dans une usine du groupe à Kansas City (centre des États-Unis). Environ 736 400 ont été vendus aux États-Unis, 134 500 au Canada et 39 800 au Mexique.

Un deuxième rappel porte sur 195 527 VUS Ford Explorer pouvant également avoir des problèmes de direction assistée, cette fois à cause d'une connexion électrique défaillante, avec là encore un risque accru d'accident.

Ces véhicules ont été fabriqués entre mai 2010 et février 2012 dans une usine de Chicago. Environ 177 500 ont été écoulés aux États-Unis, 12 000 au Canada et 4 500 au Mexique.

Un troisième rappel concerne 196 639 berlines Taurus affectées par un problème de corrosion au niveau de l'éclairage de la plaque d'immatriculation et sorties de l'usine de Chicago entre novembre 2008 et février 2014. Elles ont surtout été vendues aux États-Unis (183 400 unités) et au Canada (13 200 unités).

Ford indique enfin que quelque 82 500 tapis de sol défectueux, susceptibles de gêner le bon fonctionnement de l'accélérateur, ont été installés sur divers véhicules (Ford Fusion, Mercury Milan, Lincoln Zephyr, MKZ, années 2006-2011).

Les constructeurs automobiles ont multiplié les rappels ces derniers mois en Amérique du Nord.

Ford lui-même avait déjà rappelé au début du mois 692 500 Escape et C-Max hybrides, commercialisées en 2013-2014, pour des problèmes de déploiement des airbags et de verrouillage de portes.

Le record reste toutefois détenu par General Motors avec 15,8 millions de véhicules rappelés depuis le début d'année, dont 13,8 millions aux États-Unis. Le groupe, englué dans plusieurs enquêtes suite à des rappels trop tardifs de voitures produites entre 2003 et 2011, semble désormais avoir opté pour une politique de rappel systématique au moindre incident.