General Motors a annoncé la mise sur pied d'un projet-pilote d'autopartage avec le géant de l'internet Google. Les grandes lignes du programme ont été enchâssées dans le plan annuel de développement durable du constructeur américain.

Le projet, lancé le mois dernier selon Detroit News mais dévoilé la semaine dernière, s'appuie sur un parc de Chevrolet Spark électriques, modèle non offert au Canada. Les voitures sont laissées aux mains des employés de Google travaillant aux quartiers généraux de la société à Mountain View, en Californie.

Le but de l'expérimentation est de récolter des données découpées par plage horaire sur le comportement des conducteurs pour améliorer le flux de circulation urbain. Ces données pourraient par la suite être employées par des applications.

Pour réaliser la cueillette de données, les ingénieurs utilisent le positionnement par satellite et le système télématique OnStar, d'après ce qu'a appris Detroit News.

GM étudie également en parallèle des pistes de solution pour rendre plus efficace la recherche de places de stationnement, toujours dans le cadre d'un programme d'autopartage. Le constructeur a choisi comme laboratoire le stationnement de son centre technique situé à Warren, au Michigan.

Les ingénieurs ont installé des capteurs dans les sections de stationnement les plus utilisées par les employés afin de sonder la demande et les périodes durant lesquelles les places sont utilisées. Le constructeur affirme que 70 % des conducteurs ont de la difficulté à trouver une place de stationnement au moins une fois par jour, un élément qui contribue évidemment à augmenter la quantité d'essence consommée.

Modeste en apparence avec sa trentaine de voitures, le projet-pilote permettra assurément d'en connaître d'avantage sur le phénomène d'engorgement urbain, un problème aigu qui touche l'ensemble des métropoles mondiales.