Pour découvrir les nouveautés chez Hyundai cette année, il faut au préalable se glisser la tête sous le capot. En effet, la marque sud-coréenne a revisité les mécaniques de la famille Elantra. Un nouveau 2 L à injection directe (173 chevaux) fait son entrée au sein de la gamme. Celui-ci, étroitement dérivé du 1,8 L (toujours au catalogue), se retrouvera de série sur le coupé et la cinq-portes (GT), et en option sur la berline. Cette dernière incidemment fait l'objet d'une mise à niveau esthétique cette année. Ses carénages avant et arrière portent le sceau de la nouveauté, tout comme les jantes de 16 et 17 po offertes.

Peu importe la carrosserie de votre choix, toutes les Elantra bénéficient de matériaux acoustiques plus performants et de nouvelles commandes de chauffage et de climatisation au tableau de bord. Sur le plan de la sécurité active, des capteurs d'angles morts figurent désormais sur la longue liste des caractéristiques de cette famille de compactes.

Les ingénieurs de Hyundai profitent de cette mise à jour pour revoir la direction et les éléments suspenseurs. La direction d'abord. Celle-ci est plus rapide et offre un ressenti supérieur. Les modèles plus sportifs bénéficient en outre d'une suspension plus ferme grâce à l'ajout de barres stabilisatrices plus volumineuses et des coussinets plus rigides. Ces additions permettent de mieux contrôler les mouvements de caisse.

La direction de Hyundai profite également de son passage à Montréal pour annoncer la venue d'une version R-Spec du coupé Veloster. Celle-ci bénéficie notamment d'une suspension retouchée, d'une direction plus sensible et d'un levier de vitesse à course réduite. Comme la Turbo, ce Veloster est doté d'un moteur 1,6 L suralimenté par turbocompresseur.

Kia vise le haut de gamme

Debout sur l'accélérateur du changement, Kia enchaîne les dévoilements à vitesse grand V. À Montréal, la marque dévoile en avant-première son nouveau porte-étendard, la K900. Cette berline de luxe propose à son éventuel acheteur un moteur V8 5 L (420 chevaux) ou un V6 3,8 L (311 chevaux). Peu importe la mécanique de votre choix, seule une boîte semi-automatique à huit rapports l'accompagne. Celle-ci fait transiter puissance et couple aux roues arrière (propulsion).

La K900 intègre, il va sans dire, toutes les technologies de sécurité et de confort associées aux véhicules évoluant dans le segment de luxe. Des capteurs d'angles morts au régulateur de vitesse intelligent en passant par l'affichage tête haute, la K900 a tout, mais Kia promet de l'offrir à meilleur prix que la concurrence.

Parallèlement au lancement de la K900, Kia rafraîchit le Soul, son modèle à succès. Cet amusant multisegment urbain offre une carrosserie plus moderne. Tout en conservant sa sympathique physionomie, le Soul reprend à son compte plusieurs éléments de style vus sur l'étude Track'ster. C'est le cas notamment de la calandre et des rétroviseurs extérieurs. Aussi, et ce n'est pas un effet d'optique, le Soul est plus trapu que son prédécesseur (plus large et moins haut). Il repose cependant sur un empattement plus long. Cela a été rendu possible en diminuant la taille des porte-à-faux. Ces dimensions révisées profitent aux occupants qui bénéficient d'un meilleur dégagement, surtout à l'arrière. Même le coffre y gagne un peu de volume.

Déposé sur un châssis plus rigide, le Soul promet un comportement routier plus précis et plus confortable. À ce sujet, Kia précise que la suspension arrière a fait l'objet d'une refonte complète et que les amortisseurs sont dorénavant montés en position verticale plutôt que diagonale dans le but d'augmenter le débattement.

Photo fournie par Kia

La nouvelle Kia K900.