Depuis l'échec de la X-type, Jaguar a mis beaucoup de temps avant de poser de nouveau ses roues dans le segment des berlines sport.

Aujourd'hui mieux financée et surtout mieux outillée, la marque anglaise cherche de nouveau - avec des arguments plus convaincants cette fois - à livrer bataille à la Série 3 de BMW, la A4 d'Audi ou encore la Classe C de Mercedes, les principaux ténors de la catégorie avec la XE.

Outre un châssis merveilleusement équilibré, la XE propose une solution de rechange crédible aux modèles allemands, un soupçon d'exotisme et aussi une mécanique turbodiesel étonnante.

En Amérique du Nord, ce moteur, un quatre-cylindres 2 L maison, s'accouple uniquement à une boîte automatique à huit rapports.

Tant mieux puisque cette boîte sied plutôt bien aux caractéristiques de ce moteur fort en couple. Vigoureux, plutôt discret et franchement sobre, ce moteur se montre plutôt convaincant, mais ne permet toutefois pas d'exploiter pleinement les qualités dynamiques du châssis. Dommage.

• Prix : 45 000 $

• Consommation de carburant : 9,7 L/100 km

• Coût de l'option diesel : 0 (de série sur le modèle d'entrée de gamme)

On aime

• Force de couple

• Rendement feutré

• Consommation

On aime moins

• Châssis sous-utilisé avec le diesel

• Fiabilité encore non éprouvée

• Diesel et Jaguar ? Une curieuse association