À l'instar de la Sonata Hybrid, mais contrairement à toutes les autres motorisations doubles sur le marché, la Kia Optima Hybrid ne mise pas sur une boîte de vitesse à variation continue (CVT), souvent décriée pour son rendement artificiel, mais plutôt sur une transmission « conventionnelle » à six rapports. D'une puissance équivalant à 40 ch, ce moteur tire notamment son énergie d'un bloc de batteries au lithium polymère, et non au lithium-ion comme le font ses concurrents.
Pourquoi ? Selon les ingénieurs du constructeur sud-coréen, cette solution se révèle plus légère (elle ne pèse que 43 kg) et plus compacte. Le consommateur a également le choix d'une version hybride rechargeable plus puissante encore. Celle-ci fait l'objet d'une refonte mineure cette année, comme le modèle hybride « régulier » d'ailleurs. Les ingénieurs de Kia disent avoir amélioré l'efficacité énergétique de ces deux modèles en adoptant des pompes (huile et eau) électriques moins énergivores. Le bloc de batteries a été réaménagé. Cette modification permet de récupérer du volume de chargement, mais aussi de rabattre les dossiers de la banquette arrière (60/40).
La motorisation hybride ne peut expliquer à elle seule la sobriété de cette Optima. Celle-ci compte aussi sur une foule d'autres détails - en apparence anodins - pour maximiser sa consommation et, par le fait même, ses émissions polluantes. Outre la présence de pneus à faible résistance de roulement et d'un dispositif d'arrêt automatique, cette Kia affiche un coefficient de traînée aérodynamique réduit grâce à des jantes au dessin exclusif, des bas de caisse retravaillés et un volet mécanique érigé derrière la calandre mimant le nez d'un tigre. Ce volet se ferme à haute vitesse, réduisant le flux d'air dirigé vers le radiateur pour une meilleure efficacité à fendre l'air. Aucune intervention du conducteur n'est nécessaire.
• Fourchette de prix : de 31 670 $ à 44 670 $
• Subvention : 500 $ (Hybride), 4000 $ (Hybride rechargeable)
• Autonomie électrique : 40 km (Hybride rechargeable)