Le constructeur japonais, qui tarde à effectuer le virage électrique que plusieurs de ses rivaux ont entrepris, explique sa réticence simplement : il y a encore beaucoup de progrès possible du côté des moteurs thermiques.

La preuve : quand elle verra le jour, la troisième génération de sa technologie Skyactiv sera aussi propre qu'un moteur électrique, si l'on tient compte de l'énergie dépensée dans l'ensemble de la chaîne énergétique lui permettant de fonctionner, assurent ses ingénieurs.

En émettant 25 % moins de gaz carbonique que les moteurs Skyactiv-X attendus en 2019, Mazda avance que sa future gamme de petites cylindrées sera comparable, d'un point de vue écologique, à un véhicule électrique dont la pile aurait été chargée à partir d'une source carburant au gaz naturel liquéfié. Pour arriver à cette conclusion, Mazda tient compte des émissions générées par le raffinement du pétrole pour en faire de l'essence alimentant sa cylindrée. Ça conforte évidemment sa théorie selon laquelle les moteurs à essence n'ont pas encore dit leur dernier mot. Le constructeur n'a cependant aucune idée quand sa nouvelle technologie sera mise en marché.