Les ventes de voitures Mercedes-Benz, fabriquées par le constructeur allemand Daimler, ont nettement rebondi en avril sur un an, portées par leur dynamisme sur de nombreux marchés et le lancement de nouveaux modèles.

Daimler a annoncé lundi, dans un communiqué, avoir livré le mois dernier 116 566 unités de la marque à l'étoile, soit 11,7 % de plus qu'un an auparavant. En ajoutant les Smart, le groupe de Stuttgart (sud-ouest) a vendu au total 125 306 voitures en avril (+10 %).

La marque Mercedes-Benz a fortement progressé en Amérique du Nord, en Russie et sur les marchés asiatiques, explique le groupe.

Les modèles VUS (4x4 citadins) de la marque à l'étoile, mais aussi sa nouvelle classe E et son modèle CLA ont tiré les ventes, qui ont progressé de 5,8 % aux États-Unis, son deuxième marché derrière l'Allemagne, de 10,7 % en Chine et de 11,8 % en Europe.

«Nous sommes particulièrement contents d'avoir continué à progresser aussi dans un environnement de marché difficile en Europe et d'avoir gagné des parts de marché supplémentaires sur de nombreux marchés», a déclaré le directeur des ventes de voitures de Daimler, Joachim Schmidt, cité dans le communiqué.

Le groupe se félicite ainsi d'être resté le numéro un du haut de gamme sur son marché national en terme d'immatriculations, avec une part de 9,6 %.

En Europe, les ventes ont crû de 18,1 % en Russie et de 78,5 % en Turquie, deux marchés qui restent toutefois modestes. Plus significatives, elles ont augmenté de 19,8 % en France, de 14,5 % en Grande-Bretagne et de 6,3 % en Allemagne.

La petite citadine Smart a à l'inverse décroché encore plus sévèrement qu'en mars, avec une baisse des ventes de 8,5 % à 8 740 unités.

Sur les quatre premiers mois de l'année, les ventes de Mercedes-Benz ont progressé de 5,6 % à 441.464 unités quand celles de la Smart ont chuté de 5,9 % à 34 372 unités.

Les bons chiffres de ventes du groupe en avril vont dans le sens de la promesse de Daimler de faire mieux sur le reste de l'année en terme de résultats, après un mauvais premier trimestre qui l'a conduit à réviser en baisse ses objectifs annuels.