La présence, depuis l'automne dernier, de la petite berline CLA permet à la gamme de s'épanouir: la quatrième génération de la Classe C s'allonge de 95 mm en longueur et les tarifs suivront vraisemblablement la même tendance à la hausse lorsqu'elle fera son entrée sur le marché canadien, à l'automne.

Importante, la Classe C?

Et comment. Avec près de neuf millions d'unités vendues dans le monde depuis sa création en 1993, la Classe C est LA Mercedes la plus vendue au Québec. L'année dernière, la firme à l'étoile en a écoulé quelque 2600 seulement dans la province. Dans son créneau, elle est actuellement seulement devancée par la Série 3 de BMW.

Qu'est-ce qui change?

À peu près tout. La Classe C repose sur une architecture toute neuve, à la fois plus rigide et plus légère. Selon Mercedes, cette berline pèse en moyenne 100 kg de moins que le modèle précédent, et ce, en dépit de l'ajout de nouveaux équipements et de ses dimensions accrues qui profitent presque essentiellement aux occupants des places arrière. Cette réduction de poids est attribuable essentiellement à la réalisation de plusieurs pièces en aluminium (portes, toit, ailes).

Deux moteurs sont offerts. En entrée de gamme (C300), on trouve un quatre-cylindres suralimenté de 241 chevaux alors que le haut de gamme (C400) est un V6, suralimenté lui aussi, de 329 chevaux. Une boîte semi-automatique à sept rapports relaye la puissance aux roues motrices.

On a du style maintenant?

La présentation intérieure de la Classe C apporte une véritable bouffée de fraîcheur à la catégorie. La finition atteint de nouveaux sommets et le souci du détail saute aux yeux. Certains consommateurs trouveront l'ensemble un peu lourd et complexe, d'autres diront qu'il est novateur.

Chose certaine, la présentation a le mérite de ne pas être aussi austère que celle de la génération précédente. Mercedes propose pour ce faire plusieurs choix de garnitures (bois ou métal) pour permettre à ses clients d'ajouter à l'ambiance. Et au confort également, puisque plusieurs accessoires sont inscrits au catalogue des options, dont un affichage tête haute pour éviter que le conducteur ne quitte la route des yeux en consultant le bloc d'instrumentation, par exemple.

Et ce premier contact, satisfaisant?

Les occupants des places arrière bénéficient, il est vrai, d'un meilleur dégagement aux jambes, mais la garde au toit demeure toutefois limitée. De plus, on remarque que la largeur des montants nuit à la visibilité. Par chance, avec tous les capteurs intégrés à son bord, cette Mercedes a des yeux partout.

Plus légère et abaissée de 15 mm, la Classe C s'avère plus dynamique encore à conduire. Le quatre-cylindres ne manque pas de souffle, mais de discrétion. Désolé, nous lui préférons le V6, plus cher.

Les frais de transport et d'hébergement liés à ce reportage ont été payés par Mercedes-Benz.

Photo fournie par Mercedes-Benz AG

La nouvelle Classe C offre une caisse plus longue et une finition intérieure moins austère.

Photo fournie par Mercedes-Benz AG

La nouvelle Classe C offre deux options de motorisation.