Renault a entamé le processus de recherche d'un successeur pour son emblématique patron, Carlos Ghosn, dont le mandat arrivera à échéance lors de la prochaine assemblée générale en juin, indique le quotidien économique Les Échos dans son édition de jeudi.

Selon le journal, qui ne cite pas ses sources, «des chasseurs de têtes ont été mandatés et les candidats sont en train d'être auditionnés».

L'objectif serait de désigner le successeur de M. Ghosn en février pour que les actionnaires du constructeur automobile français valident cette nomination lors de la prochaine assemblée générale, prévue le 15 juin.

Carlos Ghosn (à g.) lors de l'inauguration de l'usine Alpine de Dieppe, le 14 décembre. Il pose devant la nouvelle A110, en compagnie du ministre de l'Économie, Bruno Lemaire. Photo: AFP

Céder la gestion au jour le jour

M. Ghosn, 63 ans, qui a déjà quitté les commandes opérationnelles de Nissan en avril, resterait président de Renault, dans le cadre d'une scission des fonctions de président et de directeur général, précise Les Échos.

(En transposant cet arrangement dans une structure administrative nord-américaine, M. Ghosn demeurerait président du conseil d'administration, en cédant les fonctions de pdg.) 

Il continuerait également de présider l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

Selon Les Échos, Renault privilégierait une candidature interne, tandis que l'État français, qui détient 15% du constructeur, n'exclurait pas une personnalité extérieure, à condition qu'il ne s'agisse pas d'un étranger.

Contacté par l'AFP, un porte-parole de Renault n'a pas souhaité faire de commentaire.