Si les plans du PDG Carlos Ghosn d'unir les opérations des deux groupes qu'il dirige depuis plusieurs années déjà se concrétisent, ça pourrait signifier une meilleure intégration des nouvelles technologies dans la gamme de chacune des deux marques.

C'est ce qu'affirme le gestionnaire franco-brésilien. Au moment de divulguer les objectifs de l'Alliance Renault-Nissan, qui inclut désormais Mitsubishi, l'automne dernier, il a laissé entendre qu'une meilleure synergie entre les trois partenaires aiderait à réduire le coût des technologies composant les véhicules électriques, d'une part, et les véhicules autonomes, d'autre part.

Déjà des rapprochements

Au chapitre des opérations quotidiennes, Ghosn est déjà crédité de la création de groupes de travail croisés qui chevauchent les différentes marques de l'Alliance.

Un resserrement de la structure de gestion provoqué par une éventuelle fusion accélérerait sûrement ces synergies, estiment des experts. La possibilité de voir Renault profiter de la motorisation de la Nissan Leaf, ou même de voir Nissan lancer un VUS tout électrique inspiré du Mitsubishi Outlander, n'en serait que plus grande, selon eux.