La voiture événement du printemps 2012 n'est ni un véhicule électrique ni un monument de design avant-gardiste ou d'originalité technique. Ces temps-ci, la voiture dont on cause est une compacte aux origines vaguement italiennes. De la Dart de Dodge, on retient d'abord la première adaptation nord-américaine d'une plateforme Alfa Romeo.

Pour le prix d'une compacte, Dodge vous propose de vous installer confortablement à bord d'une berline qui, en Europe, est reconnue pour offrir un comportement routier des plus sportifs. De fait, la Dart dérive étroitement de l'Alfa Romeo Guilieta. Les dimensions du châssis ont été revues à la hausse pour satisfaire les besoins d'espace de la clientèle américaine, mais ses concepteurs assurent que les qualités dynamiques ont été préservées.

La Dart présente un profil athlétique et met en exergue les signes distinctifs de la marque américaine. Quatre déclinaisons seront proposées aux consommateurs canadiens: SE, SXT, Rallye et R/T. Au Canada, les spécialistes de la mise en marché de Dodge prévoient que la SXT équipée du moteur 2 litres et de la boîte automatique à six rapports représentera le tiers des ventes du modèle.

À l'exception de la R/T, seule version à proposer un puissant moteur à quatre cylindres de 2,4 litres et 184 chevaux, toutes les autres versions auront plutôt sous le capot un moteur de 2 litres et 160 chevaux. Celui-ci cédera sa place, en option, à un moteur de 1,4 litre suralimenté par turbocompresseur. Ce moteur, très perfectionné, sera également le seul à bénéficier d'une boîte automatique à double embrayage. Tous les autres moteurs proposeront, au choix, une boîte manuelle ou automatique à six rapports.

Dans la jungle des compactes, la Dart entend miser sur la personnalisation pour attirer l'attention. Avec 14 combinaisons de garnitures et de teintes pour habiller l'habitacle et sept couleurs de revêtement en tissu ou en cuir, peu de risques de croiser deux Dart identiques dans la même rue. À cela s'ajoute un bloc d'instrumentation «sur mesure» qui permet à son propriétaire d'afficher les indicateurs en mode analogique ou numérique.

Pour l'équipement, la Dart se démarque en proposant certains accessoires inédits dans cette catégorie de véhicules. Des exemples? Des capteurs d'angles morts, un rangement exclusif sous le coussin du siège du passager avant, un volant chauffant et un dispositif de détection transversale des obstacles lorsque le véhicule fait marche arrière.

 

Une familiale dans l'air du temps

En décidant dès son lancement de décliner l'Elantra en trois versions différentes, Hyundai s'adapte à une évolution désormais perceptible dans l'ensemble du monde automobile: la fin du règne sans partage de la berline. Pour vendre aujourd'hui, il faut multiplier le nombre de modèles. Hyundai a retenu la leçon et diversifie sa gamme Elantra, qui compte maintenant un coupé et une cinq-portes. Cette dernière, la GT, prend le relais de la Touring. Elle abandonne également le physique de déménageur du modèle, qu'elle remplace au profit d'une carrosserie plus élancée.

Étroitement dérivée de l'i30 commercialisée en Europe, cette Elantra GT adopte des éléments suspenseurs plus fermes pour minimiser les mouvements de caisse et une direction assistée offrant trois modes. À l'acheteur de déterminer à l'aide d'un bouton s'il souhaite augmenter ou alléger l'effort nécessaire pour tourner le volant.

Sur le plan mécanique, l'Elantra GT ne s'éloigne pas de la berline. Comme celle-ci, elle retient les services d'un quatre-cylindres de 1,8 litre auquel se greffe une boîte manuelle ou automatique. Seules les roues avant sont motrices. L'Elantra GT entreprend sa carrière d'ici l'été, et vise les mêmes acheteurs que la Mazda 3, la Ford Focus et la Mitsubishi Lancer, trois véhicules offerts aussi en configuration cinq portes.

Photo fournie par Hyundai

La Hyundai Elantra Touring GT.