Après Communauto, car2go se lance à son tour dans l'offre de voitures en libre service à Montréal. Reste à savoir lequel des deux concurrents sera le premier à faire circuler simultanément ses voitures dans les trois arrondissements autorisant ce service.

Deux jours seulement après l'annonce de Communauto de mettre à la disposition du public une centaine de voitures en libre service pour le mois de novembre, car2go a convié jeudi les médias à une conférence de presse pour le 10 octobre prochain, dans le but de faire le point «sur les activités futures de car2go à Montréal». Et ce, en présence des maires des arrondissements Plateau - Mont-Royal, Rosemont - La-Petite-Patrie et Côte-des-Neiges - Notre-Dame-de-Grâce. Ces arrondissements ont adopté la création de vignettes universelles permettant le stationnement en tout temps et quasiment en tous lieux sur leur territoire. Ouvrant ainsi la porte aux voitures en libre-service. 

Plusieurs dizaines de voitures aux couleurs de car2go sont stationnées dans l'ouest de la ville, dans l'attente d'être utilisées.

Montréal sera l'une des rares grandes métropoles dans le monde - si ce n'est peut-être la seule - où deux entreprises distinctes se disputeront le marché de la voiture en libre service. 

La date exacte de l'entrée en service des voitures de car2go n'était pas connue au moment d'écrire ces lignes. Il pourrait s'agir de la première semaine de novembre. Communauto de son côté a annoncé mardi que ses voitures hybrides et électriques seront en service vers la mi-novembre au plus tard.

Le principe de la voiture en libre service est comparable à celui du vélo. À l'aide d'un téléphone intelligent ou du web, on repère la voiture libre la plus proche de chez soi. On la déverrouille à l'aide d'une carte de membre. Une fois utilisée, on la gare n'importe où - à l'exception des stationnements payants et des zones de parcomètres.

De plus amples détails dans les éditions de La Presse + et de La Presse de vendredi.