Lorsqu'elle a été dévoilée au salon de Paris de 1974, la 911 Turbo a lancé une petite révolution chez les sportives. Dans la foulée du premier choc pétrolier, elle a jeté un peu d'allégresse sur la morosité ambiante dans l'industrie. On cherchait beaucoup, sans trop savoir où aller. Le turbocompresseur a donc paru être un outil permettant un bon rendement sans trop augmenter la consommation de carburant. Voilà donc, 40 ans plus tard, la dernière de la lignée, mais découvrable celle-là.

Quatre décennies, toujours la même quête. Sans être le modèle le plus économe en carburant, la 911 reste toujours au haut des classements dans sa catégorie. On avait vu plus tôt cette année la 911 Turbo coupé, voilà la livrée décapotable qui s'expose à l'aube de l'automne.

Elle récupère évidemment les organes mécaniques de sa soeur à toit rigide. Ainsi, le six cylindres à plat au son rauque reste au menu avec 3,8 litres de cylindrée. En conjugaison Turbo, il crache 520 chevaux. Lorsqu'on opte pour la Turbo S, c'est 560 chevaux que l'on a à moduler.

Grâce à la combinaison de la boîte PDK à double embrayage de 7 rapports et au système de transmission intégrale asservi au système d'antipatinage PTM, la Turbo cabriolet fait le 0-100 km/h en 3,5 secondes. La Turbo S fait le même sprint en 3,2 secondes. Malgré ces performances de supervoiture, la Turbo consomme 9,9 litres en moyenne tous les 100 km, selon Porsche. Pour les deux versions, la pointe s'atteint à 318 km/h. La capote se déploie en 13 petites secondes jusqu'à une vitesse de 50 km/h.

Les Turbo et Turbo S cabriolet arriveront au Canada au début de l'année 2014. Leur prix de base est fixé respectivement à 183 400$ et 221 200$.

Photo fournie par Porsche