Les constructeurs asiatiques ont une façon bien à eux d'exprimer la sportivité d"un modèle ou encore de faire des catégories oubliées comme le roadster financièrement abordable. Voici la deuxième de notre série sur les cinq samouraïs.

Au sein de la gamme Subaru vit une intruse : le coupé BRZ. Contrairement aux autres produits de la marque, le BRZ ne compte pas sur un rouage à quatre roues motrices (question régulièrement posée par les acheteurs), mais seulement sur ses roues arrière pour l'entraîner. Autre facteur distinctif de ce modèle : son origine. Le BRZ n'est pas une Subaru pur jus. En effet, ce modèle atypique a été conçu en partenariat avec la firme Toyota. Cette dernière commercialise, sous ses propres couleurs, une version similaire appelée 86. Rappelons pour mémoire que Subaru signe - à quelques détails près - l'ensemble mécanique de ce coupé. Par conséquent, on ne s'étonne pas de retrouver sous le capot un moteur à plat.

Le BRZ a peu évolué depuis sa mise en marché il y a cinq ans. Même si le moteur à plat de 2 L qui l'anime comporte de nombreux avantages (centre de gravité moins élevé et vibrations réduites), il n'en est pas moins souffreteux. Malgré les nombreuses transformations dont il a fait l'objet et sa prétention de délivrer une puissance spécifique de 100 ch au litre, le BRZ manque de couple. Celui-ci atteint 151 lb-pi à 6400 tours-minute.

Choisissez la boîte manuelle

Disons que c'est plutôt creux à bas et à moyen régimes, surtout si vous associez ce moteur à la boîte automatique. Celle-ci a pour seul mérite de réduire considérablement la consommation en ville (1,3 L/100 km) par rapport à la manuelle. 

Pour prendre plaisir au volant, cette dernière s'impose. Son guidage n'est sans doute pas le plus précis qui soit, mais il permet de mieux exploiter les faibles ressources de cette mécanique. Une fois lancé, on retrouve le sourire. Le BRZ se jette joyeusement dans les virages. Excitante à conduire, l'auto fait aussi apprécier sa suspension ferme, mais tout de même bien dosée, et sa position de conduite pas fatigante pour un sou. Le passager avant ne trouvera lui non plus rien à redire. Loin d'être le cas des occupants des places arrière tant les places sont étriquées et inconfortables. Mieux vaut réserver cet espace aux bagages...