N'ayant pas les moyens d'un constructeur automobile ordinaire, Tesla n'a pu être présent simultanément aux salons de Detroit et de Montréal. Le choix s'est encore une fois vite imposé en début d'année. Cela n'empêche pas le constructeur californien d'avoir l'oeil sur le Québec. Et des projets appelés à se concrétiser très bientôt dans la province.

Premier bénéficiaire de ce chevauchement d'évènements automobiles au calendrier, le salon de Québec accueillera cette année Tesla. Le petit constructeur de voitures électriques y tiendra un stand et y exposera une Model S bien à lui - et non pas la voiture d'un client. Une première au Québec.

À défaut de pouvoir être à Montréal, Tesla tient à être présent à Québec du 4 au 9 mars. «Le marché québécois est très important. L'adoption des véhicules électriques y est beaucoup plus importante que dans d'autres marchés dans le monde. On voit le Québec comme ayant beaucoup de potentiel», confie Martin Paquet, directeur régional des ventes pour l'Est du Canada chez Tesla Motors.

Dans la foulée du salon de Québec, Tesla poursuivra ses démarches afin d'implanter son propre réseau de bornes de recharge rapide entre Windsor et Québec le long de l'autoroute Transcanadienne. Comme aux États-Unis, seuls les propriétaires de véhicules Tesla pourront bénéficier d'une recharge rapide et gratuite. Les lieux publics où seront installées ces bornes ne sont pas déterminés mais Tesla veut mettre ce projet en branle dès ce printemps.

Sur le plan commercial, son centre de services à Laval étant sa seule vitrine au Québec en quelque sorte, Tesla «tient à ouvrir une salle d'exposition dans la région de Montréal cette année», affirme M. Paquet. Le constructeur fait actuellement évoluer son concept de représentation en se tournant quelque peu vers le modèle traditionnel qu'est le concessionnaire.

Depuis l'ouverture en 2012 de son centre de services à Laval, Tesla répond à un plus grand nombre de demandes en tous genres de la part de clients potentiels. Les temps changent.