Le constructeur automobile américain Tesla a tout récemment engagé un pirate renommé dans le but d'améliorer la sécurité du système informatique de ses véhicules.

Selon le site internet Re/code, il s'agirait de Kristin Paget, une «hacker» qui a notamment participé à la sécurisation du système d'exploitation Windows Vista. Toujours selon Re/code, elle était employée d'Apple depuis décembre 2012.

Cette embauche démontre que Tesla veut probablement tester ses voitures et en diminuer la vulnérabilité par rapport aux attaques informatiques.

La Tesla S, le seul modèle actuellement proposé par le constructeur, est branchée en continu à un réseau accessible par l'entremise d'une application mobile ou d'un fureteur internet. Le conducteur peut, à distance, voir l'état de la batterie, déverrouiller les portières de sa voiture, actionner le klaxon et même fermer le toit ouvrant.

La démocratisation des réseaux dits en «nuage» permettant de communiquer à distance avec les voitures soulève des interrogations au sujet de l'imperméabilité des systèmes informatiques embarqués.

Même le NHTSA, organe du gouvernement américain responsable de la sécurité automobile, s'est dit préoccupé par la question; l'année dernière, il a d'ailleurs demandé des fonds supplémentaires au comité sénatorial sur le Transport pour pondre une étude sur les risques liés à ces attaques.