Toyota a utilisé un test vraiment extrême pour s'assurer de la sécurité des réservoirs à hydrogène qui seront montés dans sa compacte FCV-R, qui doit être lancée l'année prochaine en Californie.

Outre les tests d'impacts et de chaleur habituels, le réservoir a été fusillé, si on peut dire.

Pour vérifier la solidité des réservoirs en fibre de carbone, on a tiré dessus à l'arme légère (les balles ont ricoché en ne causant aucun dommage), puis avec une arme .50, le calibre des mitrailleuses lourdes utilisées par l'armée.

Les balles .50 ont bosselé et enfoncé la fibre de carbone, mais sans percer de trou. Considérant qu'on estime à 260 millions d'armes à feu l'arsenal privé des Américains, la probabilité d'une balle perdue tôt ou tard doit être assez élevée et le test du peloton d'exécution Toyota, à bien y penser, n'est pas si extrême que ça.

C'est Bob Carter, le président de Toyota USA qui a révélé ce détail intéressant lors d'une allocution au Salon de l'auto de Detroit.

« On voulait vraiment savoir ce que ça prend pour les percer », a-t-il dit au sujet de ces tests balistiques. Carter n'a pas dit quels sévices il faut infliger aux réservoirs pour qu'ils cèdent.

En cas de fuite, le jet de gaz comprimé a une vitesse d'environ 65 km/h et l'hydrogène se dissipe rapidement dans l'air, sous forme gazeuse, contrairement à l'essence, qui fait une grosse flaque se répandant sous le véhicule.