«Gaze-moi d'hydrogène, donne un p'tit coup d'air aux pneus et checke donc mes nanoparticules.» Si l'auto à hydrogène a du succès, ces instructions données par un automobiliste du futur à son garagiste pourraient être entendues tous les jours à la station-service dans quelques années.

Toyota a publié des images de nanoparticules de platine, de minuscules fragments de ce métal précieux utilisé pour produire de l'électricité à partir d'hydrogène. Ces images agrandies électroniquement montrent des particules de platine ayant moins d'un millionième de millimètre.

Toyota, qui lance son auto à hydrogène Mirai, veut en diffusant ces photos souligner la nature révolutionnaire de ce type de propulsion. En fait, ces images sont obtenues par une technique d'observation récemment mise au point par Toyota et des experts d'un institut de recherche de pointe japonais (ça ne se fera pas vraiment au garage de votre quartier).

Avec le temps, les nanoparticules de platine se collent les unes aux autres et grossissent, un phénomène dont Toyota doit tenir compte dans la gestion du cycle de vie des piles à combustible qui génèrent l'électricité. Les lignes pointillées montrent la croissance graduelle des nanoparticules de platine durant une expérience de laboratoire.

Les mécaniciens n'auront pas besoin d'apprendre ça pour vrai. Les journalistes automobiles non plus, Dieu merci.