Avec ses ailes galbées, son toit arqué et ses roues géantes, elle est inimitable. Et comment ne pas arborer un large sourire face à la palette de couleurs extérieures qui rivalise avec celle des Smarties? Quoique difficile à valider officiellement auprès de Volkswagen, les concessionnaires sont formels: la Beetle Cabriolet plaît toujours beaucoup aux femmes. Il faudra s'y faire, elle sera à compter de l'an prochain - et pour encore bien des années à venir apparemment - le seul cabriolet au catalogue canadien et américain de Volkswagen.

Hormis son toit escamotable - il se retire en une dizaine de secondes - et quelques kilos supplémentaires, la Beetle Cabriolet est en tous points identique au coupé. Enfin, presque. À cause de sa faible diffusion, la Cabriolet limite sa proposition à deux mécaniques: 1,8 T (Trendline + et Comfortline) et 2,0 T (Sportline). La 1,8 T propose de faire transiter la puissance aux roues avant motrices à une boîte semi-automatique à six rapports. Quant à la 2 L, un choix s'impose: manuelle ou automatique à double embrayage (DSG). Des deux, privilégiez la seconde. Elle est mieux adaptée à la courbe de puissance. Ouvrons une parenthèse sur l'offre turbodiesel. Celle-ci se limite seulement au coupé.

Mécaniques modernes, transmissions efficaces (à l'exception de la manuelle dont le sélecteur demeure un peu caoutchouteux), la Beetle Cabriolet n'est pas vilaine à conduire. Bénéficiant d'un centre de gravité abaissé, elle apparaît plus stable et plus sûre dans les virages.

Plus imposante qu'elle ne l'a jamais été, la Beetle ne ménage cependant guère plus d'espace à ses - quatre - occupants qu'autrefois. Les places arrière sont étriquées et les dossiers, trop plats pour être qualifiés de confortables. C'est visiblement le prix à payer ici pour prendre un bain de soleil.

À l'avant nous attend une agréable surprise. Le tableau de bord ne s'allonge plus comme une plage, et la visibilité est bien meilleure. Pas parfaite, seulement meilleure, grâce à l'usage de montants latéraux moins gênants. La position de conduite est agréable et on n'a plus ce sentiment de conduire assis sur la banquette arrière... Hélas, la qualité de présentation avec des revêtements plastiques «en dur» est en retrait par rapport aux autres modèles de la marque. Pour y mettre un peu de couleurs, peut-être aurait-il mieux valu conserver le vase et la fleur de la génération précédente?

On aime



> Tenue de route très correcte

> Boîte DSG

> Mécaniques modernes

On aime moins



> Habitacle peu valorisant

> Places arrière inconfortables

> Version Sportline trop coûteuse