La première ministre Pauline Marois veut faire passer de 2000 à 12 500 le nombre de véhicules électriques sur les routes du Québec.

Pour y arriver, la stratégie gouvernementale prévoit la bonification des subventions pouvant atteindre 8000 $ à l'achat de voitures électriques et une aide financière pouvant atteindre 1000 $ à l'achat de bornes de recharge.

Au total, Québec veut consacrer 516 millions pour faire naître une nouvelle industrie au Québec. L'argent provient du Fonds vert et ne comprend que 30 millions $ d'argent neuf.

Sur le total, 233 millions $ avaient déjà été annoncés dans les trois premiers volets du plan économique du gouvernement Marois, soit la politique industrielle, la politique de recherche et d'innovation et le plan de développement du commerce extérieur.

Mme Marois a dévoilé vendredi à Montréal, devant les membres de l'Association de l'industrie électrique du Québec, les détails de sa stratégie d'électrification des transports.

Parallèlement, Québec entend déployer 5000 bornes de recharge à travers la province, sur les routes, dans les entreprises et les édifices gouvernementaux. Un premier projet pilote consistera à déployer un réseau de bornes le long de l'autoroute 40 entre Montréal et Québec.

Pour les transports en commun, des sommes ont été prévues pour déployer une flotte de 525 taxis électriques dans les villes de la province.

Par ailleurs, la stratégie propose l'électrification de l'axe Saint-Michel, à Montréal, avec la mise en service de 25 trolleybus électriques sur un trajet de près de 10 kilomètres d'ici 2017.

La métropole est d'ailleurs au coeur de la stratégie, celle-ci comprenant le prolongement de la ligne bleue du métro et le système léger sur rail du futur pont Champlain. Le coût de ces deux projets n'est cependant pas compris dans la stratégie, le financement devant provenir des fonds d'infrastructures.

Sur le plan gouvernemental, on annonce la création d'un Institut du transport électrique devant soutenir cet effort. Le gouvernent promet également l'électrification progressive et obligatoire de sa flotte de véhicules et un soutien aux municipalités qui feront des efforts en ce sens.

- Avec La Presse Canadienne