L'Optima hybride branchable 2017 présentée la semaine dernière par Kia au Salon de l'auto de Chicago peut rouler jusqu'à 43 km en mode purement électrique. Même si c'est un peu moins dans la vraie vie, un tel rayon d'action devient très intéressant.

Ça veut dire une consommation d'essence de zéro dans la vie courante, pour quelqu'un qui habite à, disons, 15 km du travail et qui recharge sa voiture chez lui chaque soir. Il y a de la marge pour les imprévus. S'il y a une prise de courant au travail, c'est encore plus, évidemment. 

La nouvelle Optima enfichable - avec sa batterie de 9,8 kWh - est une hybride «en parallèle», c'est-à-dire que ses deux moteurs exercent leur force sur les roues, travaillant de concert pour réduire la consommation d'essence sur les trajets moyens ou longs. 

Sur les courtes distances à vitesse normale, on peut rouler électrique seulement. Les voitures comparables sont moins autonomes. L'Audi A3 e-tron a une autonomie électrique affichée de 26 km, la Ford Fusion Energi, de 34 km. La Toyota Plug-In Prius a une autonomie affichée de 25 km (mais le double dans le modèle 2017, selon les rumeurs).

On est encore loin de l'autonomie électrique affichée de la souveraine des hybrides, la Chevrolet Volt (85 km). Mais la Volt est une hybride «en série», une voiture plus sophistiquée dont le moteur à essence sert à activer une génératrice (seul le moteur électrique fait tourner les roues).

L'Optima hybride branchable devrait être un peu moins chère que la Volt.