Moins 19 %, c'est la remarquable et inattendue chute des ventes de véhicules diesel en Allemagne au mois d'avril.

Cette baisse s'explique probablement par le débat public récent sur l'interdiction du diesel dans certaines régions et villes, y compris Stuttgart, siège social de Mercedes-Benz et de Porsche. De nombreux élus ont pris position pour l'interdiction du diesel pour combattre la pollution atmosphérique. «La part de marché du diesel va sans doute continuer de baisser durant les prochaines années parce le débat sur les véhicules  diesel et l'interdiction de les conduire en ville ne cessera pas», explique Peter Fuss, spécialiste automobile chez Ernst & Young, cité par l'agence Reuters.

L'agence Kraftfahrt-Bundesamt (les autorités routières allemandes) signale que 41 % des nouvelles immatriculations d'avril étaient des véhicules diesel. Ce serait un pourcentage énorme ici, mais en Allemagne, c'est un creux historique.

La part des voitures à essence en avril était inchangée et celles des électriques était en forte hausse.

Ce pannonceau électronique à la Place de la porte Maillot rappellait aux automobilistes parisiens que les voitures plaquées impaires étaient interdites le 8 décembre 2016, en pleine alerte de smog. Plusieurs grandes villes européennes envisagent d'interdire les véhicules diesel. Photo : AP