Elles ne sont pas forcément plus efficaces que les autres hybrides rechargeables, mais elles offrent la classe en plus.

Audi A3 e-tron

L'A3 e-tron se démarque à plus d'un titre des autres modèles de la gamme.

D'abord, elle est la seule à combiner les énergies thermique et électrique, ce qui l'autorise à circuler sans faire fumer ses échappements sur une distance de quelque 35 km. Elle doit cette performance à un moteur électrique de 75 kW alimenté par une batterie lithium-ion de 8,8 kWh logée sous la banquette arrière. Celle-ci peut se recharger à une borne, mais aussi en roulant. Le moteur thermique fait alors office de générateur, au prix d'une légère surconsommation.

Photo Audi

BMW 330e

BMW revient discrètement sur le marché des hybrides avec cette Série 3 partiellement électrifiée.

Dotée d'un moteur électrique lié à la boîte automatique à 8 rapports, cette 330e peut parcourir une trentaine de kilomètres sans allumer les bougies du quatre-cylindres 2 L à essence qui se trouve juste à côté. Une fois la batterie épuisée, deux solutions sont offertes : on la branche ou on poursuit sa route en mode hybride. Le moteur à essence veille, en mode « Save », à charger la batterie lorsque celle-ci descend sous la barre des 50 %.

Photo BMW

BMW 530e

Tout comme la BMW 330e, la BMW 530e unit un 2 L suralimenté à un moteur électrique intégré à la boîte de vitesses.

Puisqu'il s'agit d'une Série 5 et qu'elle coûte plus cher, BMW veille à ce que la 530e produise plus de puissance pour éviter toute comparaison.

Même le bloc de batterie offre une capacité énergétique supérieure (9,2 kWh contre 7,6 kWh) et permet d'augmenter d'une dizaine de kilomètres le rayon d'action de la 530e par rapport à la 330e.

Photo BMW

BMW X5 xDrive40e

La recette demeure la même. À l'instar des 330e et 530e, la X5 xDrive40e combine les forces d'un quatre-cylindres 2 L turbo à un moteur électrique.

Ce dernier loge dans le carter de la boîte automatique à 8 rapports.

L'ensemble est complété par une batterie lithium-ion de 9 kWh. Selon BMW, cette architecture parallèle classique présente l'avantage de conserver l'efficace système xDrive (quatre roues motrices), quel que soit le mode de fonctionnement.

Photo BMW

Mercedes GLC 350e

Annoncée il y a environ trois ans, la GLC 350e entreprend cette année sa carrière commerciale au Canada.

Cet utilitaire hybride à prise rechargeable associe son moteur à essence à un moteur électrique dont la batterie a une capacité de 8,7 kWh.

Celle-ci permet à cette Mercedes de parcourir jusqu'à 34 km sans rejeter le moindre gramme de CO2.

Outre son prix plus élevé que celui des versions classiques à essence, la plus verte des GLC voit le volume de son coffre amputé de quelque 200 L.

Photo Mercedes-Benz

Porsche Cayenne

Porsche dévoile au compte-gouttes la troisième génération du Cayenne.

Après les versions atmosphérique (notre photo) et Turbo, la firme de Stuttgart révélera la version hybride dans quelques semaines, vraisemblablement à l'occasion du salon automobile de Pékin. Jusqu'ici, la marque allemande est demeurée bien discrète sur les caractéristiques de ce futur modèle, mais elle assure que celui-ci affichera des performances hors du commun. La version hybride aurait déjà bouclé le circuit du Nürburgring en moins de 8 minutes. Le record est actuellement détenu par l'Alfa Romeo Stelvio QV, avec 7 min et 51,7 s.

Photo Porsche

Volvo S90 T-8

Jusqu'ici réservé aux utilitaires (XC) de la gamme canadienne, le système hybride rechargeable (chez Volvo, on dit T-8) s'applique désormais à la berline S90.

Ce transfert technologique était prévisible et attendu. Grâce à cette motorisation bicéphale, la S90 peut parcourir une distance de quelque 40 km sans consommer une seule goutte d'essence.

Photo Volvo