Les berlines de fabrication américaine suivent la même route que les constructeurs d'Europe et du Japon dans le domaime des transmissions.Après tout, il neige autant sinon plus en Amérique du Nord.

Chrysler 300 / Dodge Charger, le duo dominant

Les Chrysler 300 et Dodge Charger dominent largement le segment dans lequel elles se trouvent inscrites.

Pour préserver cette confortable avance, le groupe FCA (Fiat-Chrysler Automobiles) apporte chaque année une foule de transformations (mécaniques ou électroniques) ou d'additions (nouvelles déclinaisons) pour que ses berlines gardent la forme.

Déposé sur une architecture conçue à l'époque où Chrysler et Daimler (Mercedes) vivaient des jours heureux, ce duo propose moyennant supplément un dispositif à quatre roues motrices, mais seulement sur ces modèles animés du moteur V6.

La Chrysler 300.

Buick LaCrosse : elle allonge de 16 mm

LaCrosse fait peau neuve cette année. La grande berline de Buick s'allonge de 16 millimètres et la réduction des porte-à-faux a permis d'augmenter l'empattement de 68 millimètres pour assurer un dégagement accru aux occupants.

Ces derniers se sentiront également plus en sécurité encore puisque cette Buick compte désormais pas moins de 10 coussins gonflables.

Comme la génération antérieure, cette Buick propose un rouage à quatre roues motrices qui, à lui seul, entraine un surpoids de quelque 100 kg. C'est beaucoup, mais Buick compte sur les 305 chevaux de son moteur V6 3,6 litres combinés à une boîte automatique à huit rapports pour masquer le tout. On regrettera seulement que ce dispositif à quatre roues motrices ne se trouve que sur la version haut de gamme de ce véhicule, ce qui risque d'en limiter grandement la diffusion.

La Buick LaCrosse.

Ford Taurus : vieux cheval, valeur sûre

La Taurus n'a plus besoin de présentation, puisqu'elle est tenue pour une valeur sûre.

Et ce, même si elle n'intéresse plus autant les acheteurs et pour cause : elle a trop peu évolué. 

Face à des rivales plus jeunes, plus avancées techniquement et parfois même plus jolies, la Taurus a aujourd'hui peu d'arguments, outre sa fiabilité éprouvée, pour se défendre.

Le rouage à quatre roues motrices de série sur la SHO et optionnel sur les livrées équipées du moteur V6 ne suffit pas à la démarquer de la compétition.

La Taurus SHO

Lincoln MKZ : nouvelle calandre, nouvelle transmission

Partiellement redessinée cette année, la MKZ étrenne en exclusivité un tout nouveau moteur 3 litres suralimenté qui délivre 400 chevaux et autant de couple.

Pour s'assurer de faire passer correctement toute cette puissance au sol, Lincoln greffe de série un rouage à quatre roues motrices. Si cette déclinaison en fait saliver plus d'un, la direction de Lincoln estime qu'elle réalisera un plus fort volume de ventes avec la version à moteur 2 litres et quatre roues motrices. Elle n'est pas tort dans la mesure où cette version est non seulement plus homogène, plus accessible financièrement et colle mieux à l'image de la marque.

La Lincoln MKZ.