Q. La Presse a récemment publié un article de l'Agence France-Presse qui décrit l'éventuel retour du Groupe PSA aux États-Unis. Sachant que Peugeot a aussi investi dans Communauto à Montréal et que c'est le Canada qui a signé une entente de libre-échange avec l'Europe, auriez-vous plus de détails sur les intentions de Peugeot ?- Marc Bisson

R. Carlos Tavares, l'actuel président et chef de la direction du Groupe PSA, connaît très bien le marché américain.

Il a en effet déjà formulé le souhait d'un retour du groupe automobile français au Canada et aux États-Unis, mais sans formuler le moindre détail. Il faut savoir que la rumeur d'un éventuel retour des marques Peugeot et Citroën circule depuis de nombreuses années, et ce, bien avant l'arrivée de M. Tavares. Selon nos informations, Peugeot devait faire un retour sur le marché américain au début des années 2000. Le projet a dérapé à la suite de l'opposition française à la politique américaine en Irak. Rappelez-vous les initiatives ponctuelles et largement symboliques visant à boycotter des produits français aux États-Unis. Une autre initiative en vue ? Possible, mais Carlos Tavares a récemment reconnu dans une entrevue qu'il serait sans doute plus facile pour son groupe de conquérir le marché américain avec Opel, l'ancienne filiale allemande de General Motors, même si celle-ci n'est guère plus connue des Américains. Parler d'un retour de Peugeot ou Citroën apparaît à ce stade-ci prématuré, surtout avec l'acquisition récente d'Opel.

Carlos Tavares, le grand patron du Groupe PSA, qui exploite les marques Peugeot, Citroën et DS. Photo: Reuters

Allez, une autre photo de la RCZ. Une fois n'est pas coutume. Photo: Peugeot

La saison de la crise (le printemps) est arrivée

Q. À mon tour de vivre une « crise du changement ». Actuellement, je conduis une Subaru Forester 2008 achetée neuve en avril 2008. Avant cela, j'ai eu une Forester 1999 louée trois ans et achetée à la fin de la location que j'ai conservée jusqu'en avril 2008.

J'avoue que ma Subaru actuelle s'avère en excellent état et elle n'a que 80 510 km au compteur. Je suis retraitée et je vais bientôt avoir 65 ans. Avant ces deux Subaru, j'ai eu trois Honda Accord et une seule américaine : une Dodge Shadow (1987-1989).

Mon dilemme : acheter une nouvelle Forester, revenir à Honda avec un CR-V ou me procurer un Mazda CX-5. Lorsqu'on conduit un VUS depuis plus de 15 ans, il est difficile de revenir à une voiture... Le seul point négatif de la Forester selon moi est sa consommation d'essence quelque peu élevée. Le modèle 2017 s'est peut-être amélioré ?

En fonction du confort, de la tenue de route, de la sécurité et de la consommation d'essence, j'aimerais connaître vos suggestions.

Aussi, est-ce que le fait de payer comptant mon véhicule me pénalise ? Est-ce encore avantageux de vendre son ancien véhicule en vente privée, ou est-ce plutôt une simple question de bonne négociation avec le concessionnaire ? 

- Johanne N.

R. Considérant le kilométrage de votre véhicule actuel et son état de fonctionnement, ne serait-il pas plus économique de calmer votre crise du changement et vous offrir une autre gâterie ?

Un nouveau Forester consommera évidemment moins que votre véhicule actuel. En revanche, le modèle 2017 consomme toujours légèrement plus que certains concurrents de son segment, dont les CX-5 et CR-V. De ces deux modèles, nous vous suggérons le CR-V si le confort est votre premier critère. Si vous recherchez un véhicule agréable à conduire, alors le CX-5 mérite une place dans votre entrée de garage. La consommation de ces véhicules est sensiblement équivalente, mais le CR-V est tout de même le plus frugal de votre groupe. Cela dit, il y a tout de même lieu de considérer le Forester pour son homogénéité, son rouage intégral performant et si vous avez été jusqu'ici satisfaite du service offert par votre concessionnaire. Il s'agit d'un critère malheureusement souvent négligé.

Pour répondre à votre question, vous ne serez pas pénalisée et, oui, il est plus avantageux financièrement de proposer votre véhicule actuel à un particulier.

La Forester. Photo: Subaru

«Merci de ne pas me recommander une Hyundai»

Q. Je suis retraitée et j'ai une Cadillac CTS depuis 13 ans. Je veux changer en juin pour un véhicule de grosseur moyenne, avec confort, sécurité et simplicité. Je ne suis pas très techno.



Je cherche un véhicule de faible kilométrage. Je fais environ 10 000 km par année et mon budget est de 18 000 $. Merci de ne pas me recommander une Hyundai. Que pensez-vous de la Toyota Camry ?

- Helène

R. La Camry répond parfaitement à vos critères. Vous pourriez également envisager un véhicule comme la Chevrolet Malibu.

Photo fournie par Toyota

La Camry répond aux critères d'Hélène. (Et ce n'est pas une Hyundai.)

Son couple est solide, elle songe à quitter sa BMW 2007

Q. Je possède une BMW 2007 que j'ai achetée d'occasion en 2010 et qui affiche 145 000 km au compteur.

J'ai calculé avoir mis 7000 $ depuis son achat en réparation. Exemple : j'ai changé la pompe à eau la semaine dernière.

Je parcours environ 20 000 km par année. J'apprécie cette auto pour son système de traction intégrale.

Je trouve que les coûts d'entretien et de réparations sont élevés et je songe à m'acheter une autre marque, soit une Lexus IS ou un CX-5 de Mazda. La voiture serait d'occasion de préférence. Mon conjoint me conseille de la conserver et d'accepter le coût des réparations, car il s'agit d'une très bonne auto. J'ai besoin d'un autre avis. Que suggérez-vous ? Mon couple est assez solide pour accepter une opinion contraire à celle de mon conjoint !

- C. Lemelin

R. À moins que votre conjoint n'accepte de payer les réparations, aussi bien vous en départir, car la somme ne cessera de grimper au fil des mois et des années. Vos deux options se défendent ; reste à savoir ce que vous recherchez comme véhicule. Si vous avez apprécié le rouage intégral de la BMW, sans doute allez-vous être déçue de celui de la Lexus, souvent trop réactif.

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Le logo de BMW. Photo: Reuters