Les promoteurs du championnat du monde de Formule E, qui rassemblera dès 2014 des monoplaces exclusivement électriques, ont présenté mercredi à Paris la deuxième équipe du futur plateau, China Racing, et confirmé leur désir de voir un Grand Prix organisé dans la capitale française.

L'écurie chinoise, qui a déjà fait rouler des monoplaces en série A1GP, rejoint donc ainsi l'équipe britannique Drayson Racing, première inscrite en janvier dernier, dans la future compétition soutenue par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) et dont les droits commerciaux ont été cédés à la société Formula E Holdings (FEH).

«Les villes chinoises ont de gros problèmes de pollution, a souligné le directeur de FEH, Alejandro Agag. Les voitures électriques pourraient aider à résoudre ce problème, et ce championnat permettra aux gens de changer de mentalité par rapport à ces véhicules».

Le directeur de China Racing, Steven Lu, a fait part de son espoir de voir son pays équipé, en partie grâce à ce championnat, de 15 à 20% de véhicules électriques d'ici à 2030.

Le championnat du monde de Formule E réunira 10 écuries et 20 pilotes de monoplaces capables d'atteindre les 250 km/h. Il proposera dix étapes sur des circuits urbains, dans des villes emblématiques.

Avant même de dévoiler le calendrier 2014, le 8 mars, lors du congrès mondial de la FIA, Alejandro Adag a confirmé qu'une ville chinoise accueillerait en outre une des étapes de la compétition, vraisemblablement Shanghai ou Pékin. «Il y aura deux villes en Asie, dont une en Chine, deux en Amérique du Sud, deux en Amérique du Nord et deux en Europe», dont Rome qui a déjà présenté son futur GP, a indiqué M. Adag, précisant que deux autres villes seraient ajoutées au calendrier en septembre pour atteindre le nombre de 10 Grand Prix.

«Il y a de nombreuses villes qui sont demandeuses, d'autres que nous devons convaincre», a ajouté le patron de FEH précisant que Paris faisait partie de cette dernière catégorie et ne serait donc pas de la liste annoncée le 8 mars.

Par ailleurs, les huit autres écuries, parmi lesquelles pourrait figurer une équipe indienne, seront connues d'ici à l'automne.

«Les temps changent, a souligné le président de la FIA, Jean Todt, et la Formule E est un symbole de notre vision pour le futur. Ce sera également un formidable moyen de renforcer la sécurité».