Dans la dure réalité d'aujourd'hui, l'écurie Renault se traîne de course en course depuis son retour en Formule 1 l'an dernier. L'écurie a terminé au 9e rang du championnat des constructeurs en 2016 et après trois courses cette année, elle est au 8e rang sur 10 avec deux petits points.

Mais la semaine dernière au Salon de l'auto de Shanghai, Renault Sport a présenté sa vision virtuelle de la monoplace de 2027, un avenir où on peut rêver d'être sur le podium à toutes les deux fins de semaine.

Le prototype R.S. Vision 2027 présenté au Salon de l'auto de Shanghai est illuminé par des DEL encastrés dans les roues et sur les ailerons. Son cockpit est fermé par une coupole de polycarbonate, pour des raisons d'aérodynamisme et de sécurité.

Pour qu'il puisse être vu par les fans, le pilote porte un casque transparent. Une partie du cockpit aussi est transparent.

Le pilote (la pilote, en l'occurence) porte un casque transparent. Saisie d'écran d'une vidéo de Renault.

L'optimisme, c'est bien

La R.S. Vision 2027 est hybride et ses batteries ultra-performantes permettent de réduire le réservoir à essence de moitié sans qu'il faille arrêter aux puits plus souvent.

La conduite 100 % autonome s'enclenche quand le drapeau jaune (accident sur la piste) est levé, pour des raisons de sécurité (il faudra demander aux pilotes ce qu'ils pensent de cela).

Renault a exposé une coquille de voiture --avec une vraie carrosserie et de vrais pneus-- à Shanghai mais les prouesses espérées par ses designers sont purement virtuelles. Elles sont montrées dans une vidéo riches en effets spéciaux dans laquelle R.S. Vision 2027 imaginaire roule vite, très vite, sûrement assez vite pour gagner plein de courses imaginaires.