Le meneur au classement des pilotes Sebastian Vettel amorcera le Grand Prix d'Italie de la position de tête, dimanche, après avoir affiché samedi le meilleur temps des qualifications.

La quête de Lewis Hamilton pour une cinquième pole s'est quant à elle terminée dans la déception, tandis que Fernando Alonso a lui aussi connu une journée difficile.

Vettel a remporté le GP d'Italie deux fois et ce sera difficile de l'arrêter après qu'il eut décroché la 40e position de tête de sa carrière - sa quatrième de la saison, mais sa première depuis Montréal - à l'occasion d'une prestation impressionnante. Le triple champion en titre de la F1 se retrouvera en première ligne sur la grille de départ aux côtés de son coéquipier Mark Webber.

«C'est un peu une surprise d'avoir les deux voitures en première ligne à un endroit où, dans le passé, nous avons connu de mauvaises années, a noté Vettel, dont la victoire acquise en 2011 s'avère la seule présence de Red Bull sur le podium à Monza. En espérant que tout ira encore bien pendant la course. La séance a été difficile, mais nous sommes parvenus à passer au travers et à obtenir un bon résultat.»

Alonso avait lui aussi besoin d'une performance solide puisqu'il a 46 points de retard sur Vettel au classement, mais il s'est contenté du cinquième temps derrière son coéquipier chez Ferrari, Felipe Massa, et le pilote Sauber Nico Hulkenberg, qui a obtenu une surprenante troisième place.

«Je ne m'y attendais pas, surtout après un vendredi très difficile, a commenté Hulkenberg. Les gars ont fait du travail fantastique pour améliorer la voiture et me donner une chance de rivaliser.»

Hamilton a enregistré le 12e temps au volant de sa Mercedes, sa pire performance depuis le Grand Prix d'Espagne de l'an dernier, tandis que Kimi Raikkonen a lui aussi obtenu son pire résultat de la saison en qualifications avec une 11e place.

Vettel a affiché sa forme des beaux jours alors qu'il a également été le plus rapide de la première séance de qualification et de la deuxième. Son équipe lui a même lancé à la radio «OK Sebastian, c'est assez vite».

Alonso a obtenu le deuxième temps d'une deuxième séance mouvementée au cours de laquelle Hamilton, le vainqueur de l'an dernier à Monza à partir de la position de tête, a entrepris le virage Parabolica trop large à gauche, a touché le gravier brièvement, puis a été incapable de reprendre sa vitesse.

«Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi mauvais au volant. Mes excuses à l'équipe, a commenté Hamilton. Je n'ai simplement pas bien piloté. Il n'y pas grand-chose d'autre à dire. J'ai été rapide en Q1 et ensuite, je ne sais pas.»

Vettel a signé la première de ses 31 victoires en carrière à Monza en 2008 avec Toro Rosso, et il l'a emporté de la position de tête il y a deux ans. On attend de la pluie, dimanche, et peut-être que ce sera là la meilleure arme pour permettre à ses rivaux de rivaliser avec l'Allemand, étant donné que celui-ci a été aussi rapide samedi en qualifications qu'il ne l'avait été la veille aux essais libres.

«On a vu par le passé que bien des choses peuvent arriver, a noté Vettel, en faisant allusion à la deuxième place de Sergio Perez, l'an dernier, obtenue après qu'il eut pris le départ en 12e place. Le rythme en course est très important, mais aujourd'hui nous avons fait nos devoirs.»