Le champion allemand de Formule 1 Michael Schumacher «se trouve toujours en phase de réveil» à l'hôpital de Grenoble après le grave accident de ski, survenu fin décembre, qui avait contraint les médecins à le plonger dans un coma artificiel, a annoncé vendredi sa porte-parole.

«La situation reste inchangée. Toute information médicale qui n'est pas confirmée par l'équipe médicale ou par le management de Michael, doit être considérée comme non valide», a simplement ajouté Sabine Kehm dans un bref communiqué de presse.

La porte-parole réagissait à la publication d'un article dans les colonnes du journal sportif italien la Gazzetta dello Sport, assurant que Michael Schumacher «respire de façon autonome», sans assistance respiratoire, et «écoute des voix amies».

Selon le quotidien, qui ne cite pas de sources, Schumacher reçoit régulièrement la visite de Jean Todt, président de la FIA, qui «lui parle en anglais comme du temps de leur passé commun au sein de la Scuderia (écurie, ndlr) Ferrari», raconte le journal.

Sa femme Corinna, avec laquelle il est marié depuis 1995, est «tous les jours à son chevet» et «dans une intimité sacrée, elle lui susurre (des mots) à l'oreille» relate également le journal italien aux pages roses.

Les enfants du couple Schumacher, Gina Maria et Mick, «ont eux repris le chemin le l'école mais rendent visite le plus souvent possible à leur père.»

La phase de réveil dans laquelle a été placé le pilote allemand, qui consiste à diminuer les sédatifs qui lui sont administrés, avait été annoncée le 30 janvier dernier, soit un mois après son accident de ski à Méribel, dans les Alpes françaises.

«La famille continue de croire très fortement à la guérison de Michael et accorde son entière confiance à l'équipe des médecins, des infirmiers et des aides-soignants. L'important n'est pas la rapidité du processus, mais que celui-ci se déroule de façon continue et contrôlée», avait déclaré Sabine Kehm dans un précédent communiqué, le 13 février, ajoutant que cette phase de réveil «peut être longue».

Le pilote automobile, âgé de 45 ans, a violemment heurté un rocher de la tête, le 29 décembre, en skiant en compagnie de son fils et d'un groupe d'amis à Méribel. Lors de son admission à l'hôpital, il souffrait de lésions crâniennes «diffuses et sérieuses».

Le 17 février, le parquet avait classé sans suite l'enquête sur cet accident, excluant toute responsabilité d'un tiers. La famille conserve la faculté d'agir au civil.