L'écurie Red Bull Racing a officiellement fait appel de la disqualification dimanche de l'Australien Daniel Ricciardo, qui avait terminé 2e du Grand Prix d'Australie, a-t-on appris jeudi auprès de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Dès l'annonce de la disqualification par la FIA, dimanche soir à Melbourne, l'écurie quadruple championne du monde avait annoncé son intention de faire appel. Il a été reçu formellement jeudi matin par la FIA à Paris, juste avant l'expiration du délai prévu de 96 heures après la décision des commissaires du GP d'Australie.

Comme prévu par la procédure, cet appel a été formellement interjeté par la Fédération autrichienne, dans le pays où est enregistrée la licence sportive de l'écurie Red Bull Racing.

Ricciardo avait «dépassé la limite de 100 kg de carburant par heure» fixée par le nouveau règlement sportif et technique, selon le débimètre fourni par la FIA pour mesurer le débit d'essence et limiter la puissance des nouveaux moteurs V6 turbo hybrides.

C'est désormais à la FIA de réunir au minimum trois à cinq juges, choisis sur une liste de 24 en fonction de leur nationalité, pour entendre les responsables de Red Bull Racing au siège de la FIA, à Paris, dans les semaines à venir.

La dernière fois que la Cour d'appel de la FIA s'est réunie pour une affaire de F1, c'était à l'été 2009, après la suspension de Fernando Alonso (Renault F1) pour le GP d'Europe à Valence. Le double champion du monde espagnol avait alors obtenu en appel que sa suspension soit remplacée par une amende de 50 000 dollars.

Une autre «affaire», celle des essais privés de pneus Pirelli à Barcelone par l'écurie Mercedes-AMG, au printemps 2013, avait été traitée par le Tribunal International de la FIA, dont c'était la première session depuis sa création.