Le quadruple champion du monde en titre allemand Sebastian Vettel a apporté son soutien à son compatriote Nico Rosberg, dans l'affaire née de l'accrochage au Grand Prix de Belgique le 24 août dernier, dans une interview parue mercredi dans l'hebdomadaire Sport Bild.

«Je pense que c'était juste un accident de course normal, qui n'avait pas à entraîner de discussion sur l'intention, estime Vettel. Personne n'essaye de briser un aileron volontairement. Et personne ne veut être coupable de pilotage déloyal. Parce que la plupart du temps ça ne marche pas».

Même son de cloche pour Nico Hulkenberg: «Nico (Rosberg) a tout fait correctement. Il a tenté de dépasser car il pensait être plus rapide», considère le pilote allemand de l'écurie Force India.

L'accrochage entre Rosberg et Hamilton au deuxième tour du Grand Prix de Belgique, entraînant l'abandon du Britannique, avait fait polémique après que l'Allemand eut terminé deuxième et consolidé sa première place dans la course au titre.

L'incident avait provoqué une tempête médiatique surtout après les déclarations à la presse de Hamilton, pour qui Rosberg avait admis, lors d'une réunion interne, qu'il avait «fait exprès» de le toucher, au deuxième des 44 tours, pour «marquer le coup».

L'écurie Mercedes-AMG de Formule 1 a annoncé avoir pris «des mesures disciplinaires adéquates», à la suite d'une réunion interne vendredi au quartier général de l'écurie, à Brackley (Royaume-Uni).

«Pendant cette réunion, Nico a reconnu qu'il était responsable du contact» entre les deux monoplaces et «a présenté ses excuses pour cette erreur de jugement», précisait le communiqué de l'écurie.

Rosberg est en tête du championnat du monde des pilotes, avec 29 points d'avance sur Hamilton, alors qu'il reste sept courses à disputer. la prochaine étape est dimanche le Grand Prix d'Italie à Monza.