Mercedes-AMG, qui a renoué avec la victoire et signé un septième doublé, et Williams, sur le podium pour la cinquième fois en six courses, sont encore montées d'un cran dimanche au Grand Prix d'Italie, alors que Red Bull Racing est restée stable et que Ferrari a touché le fond.
> Lewis Hamilton s'impose au Grand Prix d'Italie
> Nico Rosberg a lâché du lest
EN HAUSSE: Mercedes, Williams, Force India, McLaren
Mercedes-AMG: victoire d'Hamilton, Rosberg 2e
Tout est rentré dans l'ordre au terme d'un week-end archi-dominé par les Flèches d'Argent. Hamilton a gagné pour la sixième fois de la saison, devant Rosberg. L'Anglais a eu un problème électronique au départ, mais il était ensuite le plus rapide en course. L'Allemand est bien parti puis a manqué un freinage au 29e tour, mais il a sauvé l'essentiel: 22 points d'avance au championnat des pilotes à six Grands Prix de la fin. Le calme est revenu dans l'écurie.
Williams: Massa 3e, Bottas 4e
Nouvel épisode du joli feuilleton, conclu par un podium symbolique de Massa sur les terres de Ferrari, le jour où la Scuderia touchait le fond. Superbe remontée de Bottas, très mal parti (11e à la fin du premier tour alors qu'il s'était élancé de la deuxième ligne), grâce à son moteur allemand et à sa faculté de dépasser sans toucher ses rivaux, la marque des très bons pilotes de F1. Carton plein... derrière les deux intouchables Mercedes.
Force India: Pérez 7e, Hülkenberg 12e
Très jolie course de Pérez qui s'est bien battu avec les McLaren, surtout celle de Button, et a profité de la pénalité de Magnussen après l'arrivée pour gagner une place. Journée moins réussie pour «Hulk», parti en pneus durs qui l'ont fait lâcher prise en début de course.
McLaren: Button 8e, Magnussen 10e
Button s'est bien battu avec son ancien coéquipier mexicain Sergio Pérez - «avec Jenson, c'est toujours propre», a dit Pérez - mais a été confronté à des problèmes de motricité et de freinage. Magnussen a pris un super départ (5e sur la grille, 2e au premier virage) puis s'est bien battu, mais il a été pénalisé pour sa résistance à Bottas. Sévère.
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STABLES: Red Bull, Toro Rosso, Marussia
Red Bull: Ricciardo 5e, Vettel 6e
Ricciardo a fait le maximum et profité de pneus plus frais pour dépasser en fin de course, avec style, Vettel qui l'avait devancé en qualifications. L'Australien continue à amasser des points en prévision de la grande finale d'Abou Dhabi. Son objectif est clair: arriver dans le Golfe avec moins de 50 points de retard sur Rosberg et pouvoir ainsi rêver du titre.
Toro Rosso: Kvyat 11e, Vergne 13e
Parti le dernier sur la grille, à cause de son sixième changement de moteur Renault cette saison, le jeune Russe a fait une quantité de dépassements et terminé à la porte des points, malgré un gros problème de disque de frein en fin de course. Quant à Vergne, alias «JEV la poisse», il a été confronté tout le week-end à un manque d'adhérence chronique et finit 13e du 13e Grand Prix de l'année.
Caterham: Kobayashi 17e, Ericsson 19e
2-0 balle au centre, dans le match contre Marussia, grâce au talent de Kobayashi, qui faisait son retour, et aux améliorations apportées à Spa. Grâce aussi à la constance d'Ericsson, parti des puits mais capable de remonter, puis de dépasser, les rivales russes. Ca va un peu mieux, mais le Team Principal, Christijan Albers, a lâché l'affaire...
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EN BAISSE: Ferrari, Sauber, Lotus, Marussia
Ferrari: Raïkkönen 9e, abandon d'Alonso
La Scuderia a touché le fond devant son public. Malgré son tandem de pilotes hors-normes elle pointe désormais à la 4e place du championnat constructeurs, derrière Williams.
Sauber: Sutil 15e, Gutiérrez 20e
Handicapés par leur moteur Ferrari, Sutil a fait ce qu'il a pu et Gutiérrez a été jugé coupable d'un petit accrochage avec Grosjean qui l'a obligé à rentrer au stand pour changer de pneus. Il a ensuite été pénalisé de 20 secondes pour cet incident, ce qui l'a fait passer du 19e au 20e rang.
Lotus: Maldonado 14e, Grosjean 16e
Les pilotes Lotus ne savent plus à quel saint se vouer, même si Pastor a fait «une course impeccable», selon son équipe. Grosjean, victime de la casse d'un ponton puis d'un problème de boîte de vitesses, n'y croit plus. Quant à Gérard Lopez, le propriétaire, il a fait l'impasse sur la conférence de presse du vendredi puis a quitté Monza samedi soir, en cattimini.
Marussia: Bianchi 18e, abandon de Chilton
L'écurie russe, handicapée comme Sauber par son moteur italien et le manque de vitesse de pointe qui va avec, a connu un petit coup d'arrêt et perdu son double duel contre Caterham. Heureusement pour Marussia, les prochains circuits devraient être plus favorables à la fiabilité des monoplaces russes... et au talent de Bianchi.